a Life in Games (partie #3.1) “La Super”

Cet article fait partie d’une série où je parle de tous les jeux auxquels j’ai joué dans ma vie ! C’est mon avis et je le partage… avec des anecdotes amusantes ! [ SOMMAIRE ]

Super Nintendo Entertainment System

La console principale de mon enfance, l’incontournable SNES, que tous mes potes avaient ; nous n’étions pas de la team Sega, désolé ! Alors que je m’amusais toujours comme un petit fou avec la NES, mon père m’avait fait la surprise de revenir avec la console un soir de 1992, rachetée à une de ses fréquentations chelous. J’avais même l’adaptateur pour jouer aux jeux NTSC (j’ai eu peu de jeu américain et aucun japonais, mais il me sert beaucoup plus maintenant, haha). La meilleure manette de tous le temps, la plus belle machine… les plus grands jeux ? Possible. En tout cas, ça reste pour moi une console fascinante, l’aboutissement des jeux 2D, et je me plais toujours à trouver de nouveaux softs que j’aurais pu manquer (je vous parlerai de ça plus tard).

Super Mario World

Le premier jeu que j’ai lancé quand j’ai eu la SNES, évidemment. Déjà fan du troisième opus de la série, j’étais comme un dingue. 96 niveaux ! (enfin… plutôt “sorties”) Il y avait d’ailleurs déjà une partie terminée à 100% sur la cartouche, mais comme je ne comprenais pas l’anglais, j’ai un jour essayé de valider l’énigmatique “erase data”. Dommage ! Le plus bluffant était la carte du monde, qui justifiait bien le nom du jeu. Et puis l’apport de Yoshi et le thème des dinos m’ont évidemment conquis, la cape était vraiment fun à utiliser, les musiques, les graphismes, les secrets… Bref c’est le Super Mario 2D définitif pour moi.

Un univers encore plus développé pour cet opus légendaire.

Pilotwings

J’ai eu ce jeu avec SMW et la console, je ne l’aurais probablement jamais pris sans ça, haha. Mais quelle erreur ça aurait été, je me suis tellement amusé dessus. Des épreuves variées mais toutes fun (j’aimais particulièrement le rocket belt), avec une belle courbe de progression, au début on pige clairement rien, mais la cruauté des crashs est amusante tout comme la tronche des instructeurs, puis on se prend au jeu et c’est un vrai plaisir de tout faire à la perfection et se poser au sol tel un pigeon parisien expérimenté. Un jeu à essayer absolument.

Le must est la réaction des instructeurs face à nos prouesses (surtout quand on se viandait…)

Super Mario Kart

Dès que je l’ai vu dans mon magazine préféré, j’ai eu un déclic, et j’ai voulu absolument y jouer. Alors que je n’avais pas touché à un jeu de course depuis Pole Position. Mais à la vue de ces couleurs chatoyantes, de Mario et ses potes, c’était le feu ! À l’époque on ne voyait que rarement les JV en mouvement avant de les acheter, du coup quand je l’ai eu entre les mains, ce fut un second déclic. J’ai tellement joué à ce jeu… et ce jusqu’à la sortie de la Nintendo 64 (pendant un an avant qu’elle ne sorte je n’ai joué quasiment qu’à ce jeu chez moi). J’étais surtout à fond sur le mode Time Trial (avec Koopa Troopa), parce que honnêtement le mode GP était rageant avec son CPU tricheur. Et puis je suis fils unique, alors le mode Battle… Non, je dosais aussi à fond le Battle tout seul, haha, essayant plein de techniques vues dans Nintendo Player sur le P2 immobile. Ce mode reste pour moi le meilleur qui n’ait jamais été fait sur un jeu de karting, intense et d’une précision diabolique. Seul ou à plusieurs, ce fut un jeu qui marqua son époque, et je me relance souvent un petit contre la montre sur Mario Circuit 2 ou Ghost House 1

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Lemmings

Jeu de réflexion atypique oblige, où nous devons mener des petits êtres à bon port avec tous les choix (im)moraux que ça implique, j’ai dû mettre du temps à comprendre ce qu’il fallait faire, et comprendre tout ce qu’on pouvait faire avec, mais je me suis vraiment beaucoup marré. J’utilisais souvent les codes pour changer de niveaux, et m’amusais plus en mode bac à sable qu’à vraiment réussir les niveaux. Autant terriblement cruel, que terriblement amusant.

Malgré tout, il ne verra sans doute pas sa fin arriver.

Super Mario All-Stars

Y’avait-il meilleur concentré de gameplay d’exception que cette compilation des jeux Mario de la NES ? Super Mario Bros. 1 à 3, avec en plus le vrai deuxième épisode sorti seulement sur Famicom (renommé The Lost Levels). Le lifting graphique était super, tout en gardant les jeux intacts (bon, les puristes resteront sur NES évidemment), il me le fallait donc absolument. J’y ai passé beaucoup de temps, et ce fut l’occasion surtout de découvrir le “faux” SMB2 auquel je n’avais jamais touché sur “Nitendo“, et que j’ai vraiment adoré ; qui est en quelque sorte le Yoshi’s Island de la console, c’est Mario, mais en différent, avec plein plein d’idées nouvelles. Le fameux Lost Levels m’a aussi plu, mais était vraiment trop dur pour moi. Si vous n’avez jamais touché aux Mario en 2D, cette compile est un passage obligé !

Mario Paint

À la frontière du logiciel et du jeu vidéo, c’était avant tout la première fois de ma vie que j’ai utilisé une souris ! Je n’imaginais pas que ça deviendrait plus tard un truc aussi omniprésent dans mon quotidien, haha. La boîte était énorme, avec le tapis de souris qui accompagnait le jeu, ça donnait envie ! Surtout que j’étais déjà passionné par le dessin. On va être honnête, je n’ai jamais rien fait de mémorable avec, il faudra attendre Windows 95 pour ça, mais y’avait tellement de trucs à faire en plus du dessin : des animations, du coloriage, de l’assommage de mouches… et même des musiques ! (sans compter les utilisations détournées) C’est sans doute le logiciel le plus funky de tous les temps.

Y’en avait des trucs dans la boîte !

Goof Troop

Le deuxième Zelda m’avait théoriquement vacciné d’entrée contre la série. Mais à force de voir ce troisième épisode dans les magazines, qu’il soit encensé de la sorte, et qu’il ressemble tellement peu à Adventure of Link, ça a fait que je voulais vraiment le jeu à Noël ! Hélas, tout le monde le voulait. C’est ainsi qu’en déballant ce cadeau en forme de boîte SNES, je découvris… Goof Troop. Ah. Comme A Link to the Past était en rupture en magasins, le vendeur avait conseillé ce jeu à ma mère. Merci, mec ! D’abord j’étais fan du dessin animé (La Bande à Dingo) et encore plus du film (Dingo et Max) dont j’avais la cassette et que j’ai regardé des dizaines de fois. Et puis ce fut avec son mode 2 joueurs coopératif de rejouer avec mon papa. Le jeu en lui-même est excellent, on peut balancer des pots de fleurs à la tronche des ennemis (et de son papa), avec ses côtés réflexion et énigme vraiment captivants, son gameplay pêchu, c’est beau comme un jeu Capcom, et bourré d’animations marrantes… un super cocktail, et en plus y’a un grappin. Un jeu de Noël formidable, un jeu formidable tout court.

The Legend of Zelda : A Link to the Past

Quelques mois plus tard, j’ai enfin eu le jeu que j’attendais tant, “Zelda 3”. Ai-je vraiment besoin de parler de ce jeu culte, d’une profondeur inouïe, et qui a tout balayé sur son passage ? Je n’en suis pas totalement venu à bout à l’époque je crois, il reste assez dur par rapport aux opus qui ont suivi, mais je l’ai arpenté de fond en comble. J’aimais particulièrement passer par les bois perdus, avec des effets de lumière bluffants. Nintendo au sommet de son art, les musiques sont mythiques, le gameplay parfait, l’aventure de taille, pleine de secrets… et le passage entre les deux mondes parallèles fait encore et toujours son petit effet. Cela dit, je n’étais toujours pas tout à fait devenu fan absolu de la série Zelda, il faudra attendre le passage à la 3D !

La Master Sword, alias Excalibur en VF.

Cool Spot

Après des années de jeux japonais, voilà mon premier vrai jeu “à l’Occidentale” : c’est beau mais pas toujours évident à contrôler, haha. Cependant j’ai vraiment adoré celui-ci, tout en ignorant qu’il était une belle publicité pour 7 UP (j’en avais jamais bu ni n’en boirai avant longtemps), de son intro qui dégomme, ses niveaux immenses à fouiller, ses graphismes tape-à-l’œil gavés de scrolling parallaxes et de sprites hyper bien animés, ses musiques qui profitent à fond des basses du chip sonore de la SNES, ses stages bonus grisants… Il y a même des niveaux de difficulté, chose bienvenue quand on est âgé d’une dizaine d’années ! Je crois y avoir joué chez un copain, puis l’avoir eu à moi, tout devient flou avec les années, haha. Enfin, belle performance d’avoir produit un tel jeu à partir d’une bête pastille rouge.

La version originale Megadrive a quelques avantages, mais c’est sur SNES que le jeu est le plus cool !

Donkey Kong Country

Comme beaucoup, DKC fut un passage obligé, un jeu tellement impressionnant graphiquement pour son époque, de la 2D mais avec tellement de volume, c’était si beau face aux premiers jeux en 3D qui avaient déjà débarqué. Je me souviens pourtant qu’il me mettait un peu mal à l’aise, avec son atmosphère globalement assez sombre et oppressante (appuyée par sa magnifique bande-son). J’étais jusque-là habitué aux jeux très colorés avec des mélodies entraînantes après tout… alors, ajouté au côté parfois punitif du gameplay, j’étais pas rassuré, haha. Je n’ai joué qu’à ses suites avec l’arrivée de l’emulation, mais je garde un affect particulier pour ce premier épisode, j’aime ce côté “droit au but” et finalement assez épuré du gameplay. Puis les anecdotes de Cranky Kong apportaient une sorte d’humour basée sur l’autoréférence. Déjà à l’époque, la nostalgie !

…on s’estimait heureux, et nous l’étions !

C’est terminé pour la première partie des jeux Super NES de mon enfance, je vous invite à lire la suite tout de suite ! Mais avant n’hésitez pas à partager vos souvenirs en commentaires !