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Weekl’iNK 2023 by Mux (présentation)

Je mets enfin en place en 2023 ce rendez-vous hebdomadaire de streaming dessin, inspiré d’Inktober, dont j’avais l’idée depuis un moment, que j’ai nommé Weekl’iNK : se challenger à faire un dessin par semaine à l’encre, sur toute une année, avec un thème par semaine (suggéré par un mot) !

Retrouvez la galerie de tous les dessins finalisés sur une seule page !

(ou commencez par le premier artwork avec toutes les étapes et les secrets de conception)

Dernière mise à jour : 2023/03/24



Concept

Comme j’ai pu le faire sur Inktober 2020 et Inktober 2022, je me suis imposé une restriction sur le thème global des dessins, faisant tous partie du même univers, pour ainsi former une sorte d’histoire, à travers des personnages, des lieux, des événements… J’ai ainsi imaginé, à la base de manière volontairement assez vague, un petit groupe de persos plutôt versatiles (pour pouvoir dessiner le plus de trucs différents), dans un contexte de style “science-fiction / nature / magie” avec des éléments caractéristiques (la végétation en poils, les immeubles arrondis, la roche metallique… ahah).

48 dessins chiadés en un an, on y croit… !!

Niveau matériel, je suis parti sur du format A4 (des feuilles 130g/m² satinées de Winsor & Newton qui fonctionnent bien avec la tablette lumineuse que j’utilise pour l’encrage), et sur les feutres Sakura Pigma, mais je suis passé dès le troisième dessin sur de l’encre noire Platinum Carbon Ink et la plume Deleter Saji-pen (mais je je ne m’interdis pas de changer ponctuellement selon les besoins du dessin ou même encrer directement sur le crayonné si besoin). On peut aussi dire que le processus est “tradigital” (© Mux 2023), puisque je termine les dessins à la tablette graphique pour appliquer des corrections et trames.

Je vous donne donc rendez-vous chaque week-end pour du dessin en direct ! N’hésitez pas à tenter vous aussi de dessiner quelque chose sur le même mot en même temps que moi ^^

La liste de thèmes (“prompts”)

Une liste de mots est de rigueur pour le thème de chaque semaine, liste non-définie au préalable mais constituée au fur et à mesure : chaque mois sont choisis quatre mots au hasard, et à chaque fin de stream, le mot de la semaine suivante est tiré au sort parmi ceux-ci. Ce qui permet de réfléchir un peu à l’avance, tout en gardant un peu “d’urgence” (ça empêche de brouillonner toute la liste d’un coup ou de penser trop à l’avance, tout en évitant de se retrouver trop au dépourvu en cas de pépin sur une semaine). Cette liste n’a d’ailleurs que 48 mots et pas 52, pour s’autoriser un peu de vacances au fil de l’année, on est pas des robots…

48 mot-clés au total !

Sommaire

Retrouvez chaque mois une page comprenant les dessins réalisés à l’encre, le lien vers chaque stream correspondant, quelques explications sur ce que j’ai voulu faire et mes impressions, mais aussi les crayonnés, les croquis préparatoires, et la version finalisée avec des améliorations au digital (corrections, trames, coloration…)

  1. Janvier 2023 (Greetings, Compete, Tacky, County)
  2. Février 2023 (Nature, Possessive, Confusion, Giant)
  3. Mars 2023 (Union, Feminine)

Sinon, consultez la page récapitulative avec tous dessins réalisés en version “finalisée”.

Les personnages

Leurs caractéristiques évolueront au fil des semaines, et les nouveaux personnages seront dévoilé quand ils apparaîtront ; vous trouverez ici la version la plus récente du lore ! Je ne sais pas si je leur donnerai des noms, pour le moment il répondront à leur descriptif ^^

MAN

Un gars de la ville, toujours au top de la technologie, qui s’est retrouvé en galère de véhicule et sans solutions au milieu de nulle part alors qu’il aime pouvoir toujours tout maîtriser en bon pilote de course qu’il est. Aimant la tranquilité, mais souvent trop gentil, il se retrouve régulièrement dans l’embarras à suivre les idées saugrenues des autres.

WOMAN

Une jeune femme débrouillarde qui vit seule au milieu de nulle part, avec un drôle de compagnon quadrupède. Toujours un peu la tête ailleurs mais hyperactive, elle passe son temps à bricoler des trucs et explorer à la recherche de quoi matérialiser ses idées. Elle a en sa possession un appareil étrange aux capacités magiques…

CRITTER

Cette bestiole qui accompagne WOMAN partout, semble être un gros reptile cybernétique très affectueux, mais les apparences sont trompeuses, c’est peut-être en réalité un mammifère très affectueux. Quelle importance ? Voit dans l’obscurité et très rapide, il a cependant du mal à tourner une fois lancé et semble être bien maladroit.

RIVAL

Pilote émérite comme MAN, même s’il n’a pas mauvais fond, n’hésite pas à prendre des raccourcis au détriment des autres, voire de les mettre en danger pour arriver à ses fins. De style solitaire, ne s’embarasse pas d’amitiés, seul la réussite compte. En rigolant.

LITTLE

Un tout petit extra-terreste fraîchement débarqué. Sa mission est de réaliser des prélèvements sur cette étrange planète pour l’étudier. Mais il ne s’attendait pas à ce que tout soit aussi grand par rapport à sa planète d’origine, où tout est à sa taille…

ROBOT

Cet être robotique surpuissant est le meilleur ami de MAN, qui l’a initié aux courses tout jeune, quand la mécanique primait. Il le recherche désespérement depuis sa disparition (par sa faute). Mais refusant toutes ces cochonneries technologiques de traçage et de localisation, alors qu’il possède un sens de l’orientation désastreux, sa capacité à se retrouver n’importe où est épatante.

CHEETAH

Ce(tte) guépard(e) ne semble plus vraiment lucide, seulement omnibulé(e) par un but mystérieux, passant sa vie d’errance à causer le trouble et se mettre dans des situations périlleuses, résolues dans la violence. Mais ses capacités physiques extrêmes liées à un passé d’expert(e) en arts martiaux, en font un(e) combattant(e) invicible.

FRIEND

Petite amie de longue date de MAN, avant qu’ils se séparent à force de ne jamais arriver à accorder leurs emplois du temps. Travaillant dans les sciences et technologies, elle partage de nombreux points communs avec lui et reste toujours très proche de lui, même s’ils ne se voient pas souvent.

En attendant la suite…

J’aime les nouvelles franchises dans le jeu vidéo et la créativité évidemment, mais parfois on veut plus, toujours plus d’une même formule, alors que même dans une seule série l’innovation peut être au premier plan. Hélas, les annonces de jeux se suivent, les sorties n’en finissent plus, mais jamais la moindre petite nouvelle des séries qu’on a adoré et qu’on aimerait revoir. Voilà donc une petite liste personnelle de chagrins !

Klonoa

Deux épisodes superbes en 2.5D sur PS1 puis PS2, deux épisodes brillants en 2D sur Game Boy Advance, avec un héros à la fois cool et adorablement mignon, Klonoa c’est ma mascotte ultime ! Le très réussi remake de Klonoa : Door to Phantomile sur Wii en 2006 aurait pu faire perdurer une série de jeux remarquable pour son côté plate-formes pur qui en met plein les yeux et son côté réflexion qui peut aller très loin, hélas, il fut le dernier opus en date.

Le jeu “à mascotte” reste à mon sens intemporel, et aucun autre jeu n’a repris le gameplay de Klonoa, mais il serait désormais difficile de relancer un personnage si inexistant dans l’esprit des gens sans être obligé de le dénaturer. Alors qu’on pourrait imaginer tant de choses exhaltantes de part l’ambivalence de la série : un jeu de plate-forme 3D sur un chemin prédéfini avec des angles de vue et un level design fou, ou bien un jeu 2D en HD magnifique avec des puzzles encore plus poussés que sur GBA… *sigh*

Wa-hé !!!

F-Zero

Ma série de jeu de course préférée, complètement à l’arrêt depuis F-Zero AX/GX et une ère Game Boy Advance d’abondance (trois épisodes sur la même console dont le dernier en date fut l’excellent F-Zero Climax sorti en 2004 uniquement au Japon). Difficile de surpasser l’épisode GameCube, l’alliance de Nintendo et Sega (Amusement Vision) ayant poussé la formule bien au delà de son propre temps, étant calibré pour l’arcade cela explique pour bonne partie son gameplay à l’efficacité optimale. Mon jeu du coeur reste F-Zero X, pour son côté brut et faisant toutes les concessions possible pour tout donner dans la fluidité, le chaos et la vitesse, et aucun remake même paresseux n’a été à l’ordre du jour.

On se raccroche juste à l’exemple Metroid, un peu dans une situation similaire et revenue en force avec Metroid Dread. L’univers du jeu en marge du style Nintendo uniformisé actuel ne laisse espérer qu’une nouvelle collaboration avec un studio talentueux, même si cela semble compliqué, les développeurs d’Amusement Vision ayant ensuite lancés la série Yakuza, on peut toujours rêver ! Ils ont bien repris mon jeu de combat préféré, Virtua Fighter 5 : Final Showdown avec leur nouveau moteur de jeu. Mais est-ce que captain Falcon aurait la tronche de Kazuma Kiryu ?

Pourquoi pas un épisode en cel shading reprenant les personnage en style comics de F-Zero X ?

Ape Escape

Petite série de jeux de plate-formes exclusifs PlayStation, à la jouabilité originale utilisant les deux sticks analogiques, j’ai évidemment adoré le premier Ape Escape sur PS1, en particulier pour son ambiance visuelle et encore plus sonore avec sa bande son drum’n bass, mais les deux suites sur PS2 furent aussi très appréciables (Pipotchi ❤️). Malheureusement depuis un remake PSP contre-nature, la console n’ayant qu’un seul stick, plus rien, à part des caméos à droite à gauche et quelques jeux dérivés.

C’est bien dommage car le genre est toujours bien vivant de nos jours, comme en témoignent Crash Bandicoot 4 : It’s About Time ou autres New Super Lucky’s Tale. La vague récente de remake des anciennes gloires de Sony avec Spyro, Crash, Medievil, etc, aurait au moins pu nous ramener Ape Escape à la vie, mais toujours rien en vue. Je suis persuadé qu’il y a encore de nouvelles choses à faire avec cette série point de vue gameplay, avec de nouveaux items originaux, ou ne serait-ce qu’au niveau de l’intelligence artificielle des singes, le coeur du jeu !

Burnout

Les jeux de course du studio Criterion, ayant pour gimmick “la prise de risque”, et son mythique moteur RenderWare (utilisé notamment par GTA III). La formule a peu à peu évolué hors des carcans de l’arcade “punitive” pure et dure pour s’autoriser des variantes plus fun, avec d’un côté le segmentant Burnout Revenge qui avec brio lorgnait plus dans le chaos à la F-Zero en 3D, et Burnout Paradise qui embrassait la mode du monde ouvert tout en essayant de synthétiser l’essence de la série, au prix d’un fun au long cours, moins immédiat. On retrouvait un peu de l’essence Burnout dans les Need for Speed de Criterion, mais le cadre NFS pesait.

En ces temps où seuls les gargantuesques épisodes de Forza Horizon semblent encore occuper le créneau de la course typée arcade à gros budget, il semblerait osé de relancer un jeu de course grand spectacle sur quelques gimmicks tels gagner du boost en conduisant dangeureusement ou un mode crash politiquement incorrect ; et pire, sans aucune licence de vraies voitures. Peut-être qu’un clone plus grâcieux que les tentatives du studio Three Fields émergera en indépendant ou d’un éditeur moyen budget, mais on se prendra toujours à rêver de ce qu’un “triple A” moderne pourrait donner dans le genre. A part des microtransactions, du online périmé en 6 mois et des NFT bien sûr…

Un Burnout photoréaliste 4K60fps, ça aurait quand même du style.

Wave Race

Nintendo encore et toujours, comptant ses pièces d’or arrivant par camion, tout en étant assis sur un tas d’or en sommeil. L’ultime jeu de course de jet ski Wave Race : Blue Storm aurait si mal marché sur GameCube ? Ou bien l’arrêt de la course à la technologie avec la Wii et ses Mii a mis un stop aux licences “coup de karaté technique” de Nintendo (on pourrait également citer Pilotwings). Reste que depuis une ébauche de suite sur Wii, et un mini-jeu de jet ski dans Wii Sports Resorts, c’est calme comme une mer d’huile.

Mais à l’instar de F-Zero et ses 30 concurrents sur la piste, les vraies valeur de Wave Race sont tout simplement les vagues et le moteur physique ! Ce que faisait déjà à la perfection Wave Race 64 (que je préfère toujours à sa suite). Pas besoin de graphismes tape-à-l’oeil, juste de nouveaux environnement et circuits, et c’est reparti. Reste qu’il sera difficile d’en faire un hit sans y mettre Mario… Peut-être en mélangeant le concept avec F-Zero comme le prototype de Wave Race 64 ?

Les piles sont mortes, dommage…

…ou en attendant pas la suite !

Tonic Trouble, Puggsy, Paris-Marseille Racing, Rascal, Croc, 50 Cent

Et vous, quelle série vous manque ?