Mon projet Distortion me prenant trop de temps de dessin et d’esprit disponible, j’ai passé mon tour en 2024 pour Inktober (ou une liste du genre) ! L’envie de m’exercer à l’encrage numérique, pour divers projets annexes (emotes, Kubo Magazine, futur habillage de stream…), m’a cependant quand même ramené vers mon Inktober 2023, où j’avais créé une illustration sur 31 jours, titrée “Mesozoic Crossing”, avec un villageois quotidien supplémentaire.
Je vous renvoie à l’article de l’année dernière pour voir tout le processus de création du projet original, des ébauches jusqu’à la touche finale, ou encore la liste des thèmes et l’espèce de chaque créature… mais voici tout de même, en guise de rappel, une version bonus dans un style sépia, que j’ai réalisée entre temps ^^
Voilà donc maintenant Inktober 2023+1, où je refais l’encrage (à l’époque réalisé aux feutres) à la tablette graphique !
Encrage numérique
Habituellement j’utilise le brush Real G-Pen (taille 36 en général) de Clip Studio Paint que j’ai légèrement modifié pour émuler le rendu de mes outils d’encrage traditionnels, avec un fichier de résolution identique au scan en 1200 dpi (points par pouce). Mais comme cela se voulait être un “petit entraînement rapide sans prise de tête”, et que je ne comptais ni appliquer de trames ni risquer de faire exploser mon PC en stream, j’ai encré directement sur l’export du crayonné de l’année dernière à la taille bien inférieur, j’ai donc changé de type de brush, et choisi le Turnip Pen (taille 5) au rendu s’approchant de celui des feutres Sakura Pigma Micron utilisés en 2023.
J’ai encré avec le résultat de l’année dernière sous les yeux, le crayonné n’ayant parfois pas tous les détails finaux, comme j’encrais à l’origine avec mes références sous les yeux et improvisait des parties ; cela à eu pour incidence de me détourner de l’objectif de faire de l’encrage de plus en plus efficace et rapide à mesure que je montais vers le haut de l’illustration, pour partir dans un délire de moine copiste passant bien trop de temps sur des broutilles, haha ! Le but étant de ne faire qu’encrer le dessin, je me suis aussi lancé dans des ombrages en petits traits bien plus marqués, ce qui a ajouté tout de même un temps considérable à l’entreprise…
J’ai ainsi dépassé les 20 heures de travail sur cet encrage ! Au final je suis donc partagé entre la satisfaction d’avoir fait un truc qui me plaît potentiellement plus que ce que j’avais fait en 2023 (ce Yoshi mon gars !), alors que j’en étais déjà très satisfait, et entre la frustration d’avoir juste perpétués mes “travers” à l’encrage numérique sans avoir eu de sensation de progresser en efficacité. Le tableau peut cependant être nuancé par le fait d’avoir réussi à ne pas zoomer la majorité du temps, ce qui reste une sorte d’exploit pour moi ^^’
Vidéos
Comme d’habitude, j’ai tout streamé ou enregistré de A à Z, retrouvez chronologiquement ci-dessous la totalité en mi-replay mi-extras sur deux vidéos. Sauf la queue du diplodocus, que j’ai oubliée à la fin, haha.
Mon top 5 : plesiosaurus (5-1), struthiomimus (1-4), brachiosaurus (4-2), dimetrodon (3-2), et évidemment le yoshisaurus (3-3) ; consultez le tableau des correspondance et postez le vôtre en commentaires !
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