a Life in Games (partie #3.2) “La Super” -bis-

Cet article fait partie d’une série où je parle de tous les jeux auxquels j’ai joué dans ma vie ! C’est mon avis et je le partage… avec des anecdotes amusantes ! [ SOMMAIRE ]

Super Nintendo Entertainment System

Je vous invite à lire l’article précédent pour en savoir plus sur mon histoire avec la console iconique de Nintendo ! J’avais juste oublié de vous parler de la manette, à mon sens la meilleure jamais créée pour les jeux en 2D, tout est parfait (je ne parle évidemment pas des boutons modifiés A et B de la SNES nord-américaine). Les boutons L et R furent une innovation majeure ; la qualité du D-Pad inégalée ; la prise en main agréable et légère ; c’est tout simplement une manette qu’on oublie une fois dans le jeu et qu’on ne peut accuser honteusement lors d’une erreur, haha ! Voici maintenant la suite des jeux que j’ai eu sur cette super machine à l’époque ^^

Aladdin

Un de mes amis qui s’était cassé la jambe m’avait emprunté des jeux Game Boy (qu’il ne m’a jamais rendu), et m’avait filé celui-là en échange (que je ne lui ai jamais rendu). A priori, le genre de jeu sympa mais oubliable, je regardai la série animée à la télé, mais vu le film que 20 ans plus tard, pas un jeu que j’aurais voulu absolument, donc… Sauf qu’en fait je kiffe tellement le feeling de ce jeu ! 20 ans plus tard, ce fut naturellement le premier jeu que je me suis d’ailleurs mis à speedrunner (en 2012 j’inaugurais la catégorie “rugless%”, finir le jeu sans le tapis optionnel permettant de planer), pour le plaisir premier de contrôler “Al”. Coïncidence amusante que je réaliserai plus tard, c’est tout comme Goof Troop un jeu de Shinji Mikami (qui créera ensuite Resident Evil). Il est plutôt court et franchement facile (surtout en utilisant le tapis), mais c’est un plaisir de le traverser, et a bien mieux vieilli que son homologue tape à l’œil sur Mega Drive ! Bleeeh ! #TeamSNES

(J’ai laché le speedrun avant de jouer aussi bien…)

EarthWorm Jim

J’ai beau snober le Aladdin de la console de Sega, voilà après Cool Spot que je reprenais pourtant une dose de la formule David Perry ! Encore une fois on peste ici et là sur des collisions de sprites et une précision des contrôles un peu moins carrés que dans les meilleurs jeux japonais de l’époque, mais en terme d’univers, d’ambiance et de visuels, ça part dans tous les sens, et ceci pour le meilleur. Les musiques qui groovent profitent encore une fois des basses du chip SNES, la course bonus à la fin des niveaux était super fun, le gameplay varié (la mécanique du “fouet”, les passages sous-marin, le niveau d’escorte du toutou, le planage avec “l’helicop’tète”), et le mélange des environnement globalement oppressants avec les animations cartoonesques des persos était tip-top. Il était également assez chaud à terminer. Une sortie majeure de 1994 !

Secret of Mana

Voilà un jeu qui a marqué les esprits, tout du moins en Europe, initiant un bon paquet de joueurs aux RPG japonais (même si c’est un action-RPG, pas mal de concepts de gameplay n’étaient pas courants en occident). C’était le premier jeu du genre à être autant mis en avant dans nos contrées, avec en plus un guide complet grand format qui accompagnait la boîte de toute beauté (comme on peut en trouver maintenant pour à peu près tous les jeu de la terre à leur sortie). Je dois vous avouer que j’ai mis bien longtemps à comprendre qu’on pouvait charger ses attaques, de ce fait je ne l’ai jamais terminé à l’époque, vu que je jouais comme dans Zelda en bourrant les ennemis ! J’avais pourtant lu le guide… je m’demande si j’étais pas un peu con. Bref, j’ai adoré l’univers qui me paraissait fou à l’époque (alors qu’il est rétrospectivement jugé pour son classicisme, haha). Ce n’est peut-être pas forcément un chef-d’œuvre du point de vue de celui qui connaît d’autres titres du genre, mais il m’aura vraiment beaucoup marqué à l’époque, par ses graphismes détaillés, l’impression de partir dans une grande aventure, le gameplay riche et encore plus pour ses musiques inoubliables. En plus on pouvait y jouer à trois en même temps, mais bon moi j’y jouais tout seul avec le CPU barjot !

7 2 P A G E S !

Smash Tennis

Le tennis, j’en avais vraiment rien à battre. Et puis j’ai reçu ce jeu tout mignon, coloré, mais au gameplay redoutable. C’est du simple, du solide, et surtout du fun ! Les courts sont plein de petits détails et d’animations amusants, à déclencher en envoyant la balle à certains endroits. Les terrains sont aussi variés, avec un temple, du indoor qui résonne, une plage, un club avec des piou-piou qui réagissent au score… On peut y jouer à quatre, mais surtout la perspective du terrain rend toujours très lisible l’action, même quand on est en haut du filet, donc pas d’injustice positionnelle ! Il y a des nombreux personnages jouables, qui ont des statistiques différentes, par exemple certains peuvent sauter vers la balle, d’autres non. A partir de ce jeu est né une lumière en moi, la recherche du meilleur jeu de tennis à travers les générations de consoles, ou d’un qui égalera au moins cet opus de Namco(t) ! Même si j’ai trouvé de très belles propositions, Smash Tennis est toujours aussi cool et immédiat à jouer !

Le potichat !

Sim City

Construire des villes, voilà un but motivant. J’ai évidemment galéré à tout bien gérer dans le jeu, mais j’ai fini par faire des villes plutôt sympas ! Ou bien casser au maximum des villes déjà construites avec les codes, en invoquant Bowser, haha. Seul truc qui me chiffonnais à l’époque, les musiques m’angoissaient un peu. Une bonne entrée en matière pour un style de jeu que j’ai beaucoup apprécié ensuite quand j’ai eu un PC (en particulier les city-builders d’Impressions Games tels Pharaoh, Zeus ou Emperor : Rise of the Middle Kingdom).

Street Fighter II : Turbo

Je regardais souvent le jeu dans les bars où traînait mon père, j’y ai même perdu quelques francs parfois. J’ai mis longtemps à m’intéresser vraiment au genre, alors même si j’ai passé du temps sur ce jeu qui faisait rêver les fils de ménagères, je ne comprenais pas grand chose finalement, et il fallut attendre que je mette tardivement les mains sur un certain SoulBlade pour que ma flamme pour les jeux de combat ne s’allume réellement. Je jouais souvent en mode turbo 10 étoiles (grâce à un code, sinon on ne pouvait que mettre quatre étoiles), j’aimais bien Blanka, même si je ne comprenais absolument rien à sa jouabilité à base de chargements de directions. Ensuite je suis passé à Sagat, c’était déjà un peu plus concluant pour un scrub ! Bizarrement on y jouait pas entre potes alors que c’était censé être LE jeu fait pour ça, en plus j’avais le “stick arcade” en forme de triangle, le Fanta Stick, j’aurais pu être imbattable, haha ! (Le pad fait le joueur c’est bien connu…)

Vu la configuration des boutons je l’aurais plutôt appelé “Guernica Stick”…

Super Mario World 2 : Yoshi’s Island

Mine de rien depuis la sortie de la SNES, on était pas trop gâté en jeux Mario. Soudain, la PlayStation et la Saturn étaient déjà sorties, mais je m’en fichais totalement, j’allais avoir ce jeu qui dépasse les limites de ce qu’on pouvait imaginer en 2D, un chef d’œuvre (j’en ai les larmes aux yeux en écrivant ça, haha). Rien que dans les magazine le jeu crevait littéralement les pages, c’était somptueux, et ce sprite de Yoshi ainsi que les artworks du jeu m’ont rendu dingue de ce perso. Êtes-vous encore étranger du fait que c’est mon jeu de la vie ? Je n’ai évidemment aucune objectivité sur Yoshi’s Island, et en même temps je n’ai pas a en avoir tellement il tutoie la perfection. Une jouabilité familière et innovante à la fois, d’une réactivité folle. Des visuels fouillés mais lisible, avec une direction artistique jamais vue, et son intro qui en met plein la vue. À la fois plus accessible en “ligne droite” il offre aussi de nombreux défis pour les complétionnistes, avec son gameplay d’une profondeur insondée à l’époque que le speedrun a révélé au grand jour, avec des niveaux qui renouvellent sans cesse les situations. Sans oublier des boss variés qui débordent de l’écran et… bébé Mario. Il fallait bien qu’un insecte vienne se coller sur cette toile de maître, haha. On déteste ses cris, mais ça pousse à bien jouer ! Le plus étonnant pour moi, reste de me dire que j’y ai tellement joué à l’époque, mais qu’ensuite, lorsque je me suis mis au speedrun, j’ai kiffé le jeu encore 100 fois plus. Quand on sait également qu’il a eu un développement assez fluctuant, le résultat tient du miracle absolu. ALLEZ Y JOUER !!!

La boîte japonaise ( ˘ ³˘)
Ce qui se fait de mieux en terme de speedrun de YOSSY au moment de cet article, le 100% en moins de 2 2 2
( ̄ー ̄;)

Jimmy Connors Pro Tennis Tour

Un jeu qu’on m’a donné je crois (pourquoi, ça je sais plus, haha). Rétrospectivement j’ai souvent lu du bien de ce jeu de tennis, mais je l’ai eu après Smash Tennis, et n’y ai pas retrouvé le même plaisir. Il est plus “réaliste”, avec des idées de gameplay qui vont dans ce sens, mais pas super fun à jouer j’ai trouvé.

F-Zero

Un jeu que j’ai eu chez moi assez tard, mais j’y jouais chez un pote et j’adorais, je lui ai racheté quand il a voulu s’en séparer des années plus tard. La sensation de vitesse était dingue pour l’époque, et le concept de course futuriste vraiment cool (la mini BD dans la notice en jetait bien), qui est devenu un de mes genres de prédilection. Impossible aussi d’oublier les musiques devenues cultes. Un jeu rapidement difficile, mais on finit par progresser, et ça devient encore plus grisant. Un des jeux que j’ai relancé le plus fréquemment au fil du temps.

Ma musique préférée du jeu je pense ^^

Hop, c’est tout pour la SNES ! Avant de lire la suite qui revient sur la Game Boy, n’hésitez pas à partager vos expériences vidéoludiques de cette période en commentaires !