Cet article fait partie d’une série où je parle de tous les jeux auxquels j’ai joué dans ma vie ! C’est mon avis et je le partage… avec des anecdotes amusantes ! [ SOMMAIRE ]
Nintendo 64
La console de tous mes rêves, l’Ultra 64… qui ne voulait pas sortir (en particulier en France, un an après le Japon, argh). J’ai joué une bonne année quasi exclusivement à Super Mario Kart en l’attendant reports après reports, et changement de nom, j’ai presque délaissé les JV. Tous mes potes avaient la PlayStation, mais je n’avais même pas envie d’y jouer, malgré les grands jeux que j’ai pu voir passer devant mon nez. J’ai même arrêté d’acheter des magazines, Nintendo “Ultra” Player avait sombré, et Player One ne parlait logiquement que de PS1 et Saturn. Et puis, elle a fini par sortir, et me permettre de replonger à jamais dans les jeux vidéo… Car même si elle a abrité assez peu de jeux, ce fut avec une proportion inégalée de meilleurs jeux de tous les temps !
Mario Kart 64
Ayant surdosé SMK, c’était le jeu que je voulais en premier. Déjà remis de la déception de voir mon perso (Koopa Troopa) remplacé par Wario, j’ai jeté mon dévolu sur Toad. C’était une belle entrée en matière pour la N64, déjà le jeu était en plein écran ! Et les circuits beaucoup plus originaux que sur SMK. Le mode championnat était relativement moins frustrant (excepté la carapace bleue… grrr). En regardant en arrière ça n’est pas un épisode qui peut faire l’unanimité, avec son mélange de 3D et de sprites, sa jouabilité pas très accessible, ses bugs et situations free style, ses circuits parfois étranges (Kalimari Desert, Yoshi Circuit…) quand on est habitué à la précision de l’opus précédent. Mais il avait gardé à sa manière les deux points forts de SMK : le time trial et le mode battle, ce dernier n’ayant jamais été égalé dans ses suites, ni dans le genre. Le pilotage à niveau élevé est grisant avec l’arrivée des niveaux de boost en virages, et “Block Fort” reste pour moi LA piste de battle de l’ère 3D. Jouable à 4 en écran splitté (j’étais imbattable contre mes rares adversaires, haha). Inusable.
Wave Race 64
Des jeux de lancement comme ça, c’est inespéré. Qui serait sur le papier attiré par un jeu de course de slalom de bouées en jet-ski, en 1997 ? Moi, apparemment… Le moteur physique des vagues est juste incroyable (à mon sens bien meilleur que sa suite), on sent tellement le poids du véhicule sur les vagues, les courants, avec un travail sur le son jamais vu à l’époque. L’habillage kitsch-cool avec son ambianceur qui en fait des caisses (mais pas trop), ses bruitages très “arcade” grisants, l’impression de vitesse, les paysages variés avec de magnifiques effets atmosphériques et météo, et le challenge vraiment présent après un départ en douceur qui demande de maîtriser à son plein potentiel le stick analogique. La sensation de lutte contre les adversaires et les éléments rend ce jeu inoubliable, jouez-y. Il est sorti un peu de nulle part et sans vraiment faire de vagues (welcome to humour-dot-com, haha), mais c’est toujours un de mes jeux préférés ever ! “MAXIMUM POWER“.
Super Mario 64
Bizarrement je ne l’ai pas pris avec la console, alors que c’était LA vitrine de la N64, que je bavais dessus depuis plus de deux ans, mais je l’ai eu quand même assez rapidement. C’est un jeu étape, qui redéfinit les jeux qui vont suivre. Je l’ai terminé à 100% et y revient de temps à autre, mais là où il a pris sa vraie dimension à mon sens, c’est en le redécouvrant à la lueur du speedrun, la profondeur de ce jeu est démentielle, avec la précision apportée par le stick analogique pleinement exploité ici (bien mieux que dans tant de jeux sortis ensuite). A mon niveau casu, ça n’est pas forcément mon mario 3D préféré, avec son aspect assez brut il manque un peu de la “chaleur” du monde Nintendo, mais franchement on s’en fout, qu’on prenne son pied à faire des salto au sommet des arbres “plats”, ou qu’on arrive à le terminer à 100% en 1h38, c’est carré², et sans conteste un des meilleurs jeux de tous les temps.
FIFA : Road to World Cup 98 (par Footix)
Quatorze ans, et une mauvaise fois sans égale, haha. Je vous raconte. 1998, c’était la Coupe du monde à la maison, on n’avait pas encore gagné, je ne m’étais absolument jamais intéressé au football avant ça… bref le Footix absolu (j’ai même la peluche officielle, acheté sur une aire d’autoroute en revenant d’un voyage scolaire en Espagne, haha). Ainsi, de passage dans un Darty, je me prends le jeu officiel malgré les 550 francs demandés (quasi 200F de plus que les jeux Nintendo), probablement saucé par sa note dans un quelconque magazine financé par la pub d’Electronic Arts, et par le souvenir d’une partie amusante un jour sur la version PlayStation. 550 divisés par 6,5, ce qui donne en euros… Ah oui, alors, FIFA 98, des graphismes vraiment beaux, la jouabilité très précise, pour preuve les passes ne ratent jamais, même s’il est un peu moins vif que sur PlayStation à mon goût (mais c’était moche sur PS1. C’est moche la PS1 !). En plus d’avoir un bouton de tacle à la gorge, on peut marquer des buts en faisant des pirouettes sur le chemin, et puis y’a toutes les équipes de la terre (les Îles Féroé, c’est pas dans le Pacifique ça ?), et même si tous les joueurs sont clonés sur le modèle d’une statue grecque rongée par 2000 ans d’intempéries et se meuvent comme des patients qui sortent de coloscopie, ça en jette sévère. On peut ainsi jouer la qualification intégrale de n’importe quelle équipe en présence pour les amener au Stade de France fraîchement construit ! Enfin, vu qu’il est pas dans le jeu, plutôt au Parc des Princes ! Nan, vraiment le meilleur jeu de foot de la console, même si faut acheter une carte mémoire pour sauvegarder. Et puis, c’est pas si flou pour de la N64.
International Superstar Soccer ’98 (par Footix)
Mon meilleur pote, toujours en pointe de l’attaque, une fois Zidane et ses comparses devenus champions du monde pour l’éternité (non ?), jette son dévolu sur ISS 98. Toujours fourré chez lui, on rejoue la finale ad nauseam, et je dois toujours prendre le Brésil. Il faut tout de même me rendre à l’évidence : il peut continuer d’y jouer quand je rentre chez moi, et je ne peux offrir qu’une performance digne d’un Ronaldo (le vrai) de 12 juillet. Bref, FIFA 98, vraiment toujours le meilleur jeu de foot de la console. Même si, je le concède, on peut faire plein de trucs dans le jeu de Konami, les animations sont franchement pas immondes, c’est très coloré et plus vivant que tous les jeux de foot jamais sortis, on ne peut le nier… les commentaires sont assez enjoués et les menus plutôt sympas. Je dois avouer que le contrôle de balle est relativement plaisant et libre, oui. Après, y’a pas les licences officielles, FIFA 98 reste vraiment le meilleur jeu de foot de la console.
FIFA 98 vs. ISS 98
Comme souvent mon pote revend ses jeux, et j’ai la primauté de pouvoir les racheter, ou pas. Le tour du modeste ISS 98 est venu. Pauvre cartouche délaissée par de jeunes Footix déjà passés à autre chose… Mais pas moi, non ! Même pas 100 balles (francs) pour cette merveille ?! Pour l’un des meilleurs jeux de foot de tous les temps, alors que j’ai balancé mon FIFA sous le canapé depuis ce misérable PSG – Chateauroux perdu 5 à 1 et qu’il y prend toujours la poussière depuis trois mois. T’es sérieux ? ISS 98 c’est le feu ! L’ambiance sonore incroyable, et le public en délire qui remue ; les menus à l’ancienne chatoyants avec plein de paramètres qui ont un influx direct sur le jeu, on peut tout éditer ; on tire a pile ou face pour choisir sa moitié de terrain ; les graphismes sont excellents, très colorés et les terrains ont des teintes et tontes de gazon bien distinguées ; le jeu sous la pluie ou la neige est totalement modifié, les tackles font trop maaaal, mais c’est toujours un gameplay super fouillé ; la jouabilité est super-réactive et même si c’est toujours arcade, on peut vraiment nuancer son jeu avec des tricks vraiment utiles et stylés ; les différents systèmes de coups de pied arrêtés sont géniaux, et même ces salauds d’arbitres de touche ont la classe, puis les joueurs ont des tailles différentes, même le mode ralenti tue la gueule ! ISS 98 c’est le compromis arcade / simulation ultime pour un jeu de foot. Cherche pas, et laisse donc ce FIFA ennuyeux et terne sous le canapé !
Yoshi’s Story
Vu ma véritable passion pour le premier vrai plateformer starring Yossy, j’espérais forcément un retour tout aussi fracassant, mais à la place vint une suite assez différente, qui n’est pas dénuée d’intérêt. Déjà, exit le petit père Mario qui chiale, ça c’est un bon point, haha. Ensuite on accueille un système de progression non linéaire narré comme un livre en relief, en effet il faut finir le jeu plein de fois pour faire tous les niveaux et les débloquer, il y’a un côté rébarbatif, mais à l’époque on pouvait plus facilement passer des semaines sur un jeu et essayer de le retourner (et pouvoir jouer black Yoshi), sachant qu’il est assez facile. Les niveaux n’ont également pas de fin, pour en sortir, il suffit de manger 30 des nombreux fruits éparpillés (le challenge étant de ne prendre que des melons, souvent bien planqués). Le système de lancer d’oeuf évolue aussi, avec une cible que l’on contrôle totalement, le jeu, étonnamment, n’étant uniquement contrôlable qu’au stick analogique. A côté de ça le jeu n’est peut-être qu’en 2D à l’époque du tout 3D, mais il en met plein la vue avec son univers fait main, au rendu plus proche de ce que Yoshi’s Island était censé avoir. J’aime vraiment beaucoup ce jeu (même si j’ai longtemps été mitigé sur les nouveaux bruitages enfantins des Yoshis), qui est encore une fois très inventif et fun, il faut juste ne pas le voir comme une suite du meilleur jeu de tous le temps (haha).
C’est fini pour cette première salve des jeux N64 que j’ai eu étant jeune, avant de poursuivre, n’hésitez pas à parler de vos souvenirs de 64 player un peu plus bas !
12 Responses
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