playstation

RePlay of the Week 10 [2024]

Retrouvez dans cette suite d’articles, le replay de chacun de mes derniers live streams sur Twitch, et n’hésitez pas à suivre ma chaîne YouTube pour être averti dès la publication des nouvelles vidéos, dont quelques « extras » ! [ RÉSUMÉ 2022 ] [ RÉSUMÉ 2023 ] [ RÉSUMÉ 2024 ]


2024/03/05 + 2024/03/07

HAPTIQUE 2000 › Astro’s Playroom, playthrough à 100% sur PS5 ! #LeJeuDeKubo [MuxerZ replay+extras]

Voilà un premier stream sur PlayStation 5 (slim), avec le jeu de plates-formes 3D livré avec la console, mais qui s’avère être un véritable bon jeu ! Une très bonne expérience, super jolie dans cet univers à la fois atypique (un peu comme j’essaie de faire sur Distortion) et rempli de références à l’univers Sony Computer Entertainment, avec des vibrations “haptique” de la manette agréablement surprenantes et des phase différentes utilisant toutes les fonctionnalités de la DualSense, des contrôles 3D irréprochables et un excellent level design.

Mais surtout, c’est le jeu préféré de Kubo, qui fixe l’écran et incline la tête en écoutant les bruitages du personnage, haha. Bon… on en a trop abusé lors de ce stream, et il a fini par se lasser. J’avais aussi envie de finir le jeu complètement, alors retrouvez en deuxième partie de vidéo [4:22:11] ma session offline inédite pour YōTubé (micro ON), avec le reste des “collectabolses” et les niveaux bonus conçus spécialement pour le speedrun !

Voir le stream online plus le stream offline !

A Life in Games (partie #7.2) “La Péstécheune”

Cet article fait partie d’une série où je parle de tous les jeux auxquels j’ai joué dans ma vie ! C’est mon avis et je le partage… avec des anecdotes amusantes ! [ SOMMAIRE ]

PlayStation

Quand mes potes ont commencé a avoir la console de Sony, et que je faisais le snob qui attend la Nintendo 64 en jouant à Super Mario Kart et Yoshi’s Island, je n’aimais vraiment pas la manette classique PlayStation ! Mais pour une fois, ce n’était pas par sectarisme idiot, mais tout simplement parce qu’elle me faisait super mal aux mains au bout de quelques heures, comme si j’avais des courbatures, haha ! J’imagine que c’est simplement parce qu’à l’époque j’étais encore le petit Maxime (qui a grandi assez tardivement), parce que maintenant c’est une de mes manettes non-analogiques préférées après celle de la SNES ^^’

NHL 99

Par extension à ce que je disais précédemment, avoir les chaînes de sport sur TPS m’a également permis de voir plein de rencontres de hockey sur glace ! Et la NHL m’intéressait bien plus à l’époque que la NBA. J’ai donc sauté sur l’occasion de prendre NHL 99, toujours d’EA Sports (“tzénégaine…“), sur lequel j’ai bien accroché, même si j’ai mis du temps à comprendre quoi faire, et arriver à faire à peu près ce que je veux, haha (le moteur du jeu pouvait être capricieux et imprécis aussi, et la glace agace !).

J’avais pas le vrai jeu, j’avais dessiné une pochette n’ayant rien à voir avec la vraie sur du bristol…

Je retiendrais particulièrement les ambiances en match très bien retranscrites, encore une fois avec les licences officielles (c’était la grande époque des Sakic, Brodeur, Gretzky, Kariya et cie) qui me permettait de squatter les Colorado Avalanche, et la possibilité de jouer comme un vrai bourrin et éclater les mecs contre les vitres, qui explosaient, par pure vengeance quand je me prenais un but sans rien pouvoir faire…

Metal Gear Solid

Sans avoir la console, je me souviens de la grosse hype qui entourait déjà la sortie du jeu, et me souviens y avoir joué un peu chez la famille qui nous avait hébergé lors d’un déplacement en Angleterre, pour un match de rugby (j’ai même pas joué, j’étais malade…). Je l’ai pris en occasion un peu par défaut quand j’ai acheté mes premiers jeux PlayStation (salauds, y’avait pas la notice !), et j’ai fatalement succombé à la hype manette en main ! Je ne connaissais pas du tout les jeux précédents, ni n’avais joué aucun jeu d’infiltration je pense (sauf si la phase du château d’Ocarina of Time compte), et ce fut vraiment une très bonne découverte. Je me rappelle l’avoir trouvé visuellement extrêmement pixelisé, mais à la fois il se dégageait un vrai style visuel et une ambiance unique, qui te transporte vraiment dans son univers, comme peu de jeu auparavant, chaque zone ayant son identité propre tout en gardant une harmonie générale, bien loin de la classique succession de niveaux.

Les artworks de Yoji Shinkawa intégrés au jeu participaient aussi à l’atmosphère unique de MGS.

Le gameplay gorgé d’idées (et de secrets) en tous genre et favorisant l’expérimentation donnait vraiment la sensation d’influer directement sur le déroulement du jeu, avec son propre style. Le scénario très bavard et incroyablement développé pour l’époque m’a aussi happé, avec cette galerie de personnages mythiques, sans oublier le doublage français digne des VF de films “à l’ancienne” qui participait à rendre l’expérience inoubliable (évidemment découvrir le jeu maintenant sans les voix anglaises ou japonaises n’est peut-être pas la meilleure idée, haha). Je suis loin d’idolâtrer Hideo Kojima (j’ai fait toute la série sur Wikipédia après Snake Eater ^^’), mais quel coup de maître avec ce jeu, qui reste indémodable et probablement le plus “équilibré” de la série.

Gran Turismo 2

Mon meilleur pote fan de courses auto et de bagnoles était forcément accro au premier opus, sur lequel il me mettait la misère en VS avec sa DualShock (qu’il laissait dans la coque de maintien intérieur de la boîte, haha), comme vous le savez je préférais les jeux plus arcade, mais j’ai quand même fini par craquer sur GT2 et son contenu pléthorique sur deux CD.

Des dizaines de courses, des centaines de bagnoles de la plus ordinaire aux plus extraordinaires, et en plus des voitures de “tourisme”, le rally a été ajouté. Même si j’ai surtout squatté le mode arcade qui m’a fait découvrir la magnifique Nissan Skyline GT-R, le mode Gran Turismo a fini par m’embarquer, commençant avec une Toyota Supra Twinturbo-R ’91 vert bouteille (soyons précis), qui à force “d’améliorations”, étant à l’époque une bille en mécanique et en compréhension des réglages d’une caisse, a fini par devenir une sorte de dragster qui ne tourne plus, haha.

Le photoréalimse ! Au pixel spray.

J’ai aussi vraiment bien aimé le rally, même si ce n’était pas un vrai jeu avec des spéciales et cie, c’était largement plus crédible et fort en sensations que le sombre V-Rally sur N64 que je possédais… Le jeu impressionnait aussi par ses graphismes, même s’il me semblait un peu moins propre que le premier en terme de 3D vues ses ambitions, le rendu photoréaliste étalait la concurrence sur console, et encore plus par sa retranscription de la physique des voitures.

Il me semble aussi que c’est avec ce jeu que j’ai commencé à utiliser la caméra subjective proche du sol. The only way to the true speed.

Final Fantasy IX

Voilà un Final Fantasy qui pour moi s’est bonifié avec le temps ! Pour l’anecdote, je ne comptais pas spécialement l’acheter, car je n’étais pas si emballé que ça en voyant mon meilleur ami y jouer (et même le finir), sauf qu’en passant au pif par un Darty, au rayon jeux vidéo minuscule, il était affiché à seulement 100 francs, le mois de sa sortie ! Une erreur manifeste d’étiquetage, dont j’ai bien profité en transpirant quand même un peu en passant à la caisse.

Je ne suis pas allé vraiment loin dans le jeu à l’époque, genre vers la fin du premier CD, pas plus. J’avais tout de même été assez déçu par les musiques moins “cool” que le VII et le VIII, trop “mièvres” pour moi, alors que c’est un des aspects de la série que je préférais. Les graphismes en revanche étaient vraiment très harmonieux entre les décors et les éléments 3D, avec de belles couleurs et des lieux mémorables fourmillants de détails. Cela dit, j’avais moins accroché au système de combat et aux personnages (à part Vivi peut-être, et les mogs, coubo).

Mais le temps à fait son œuvre, je l’ai recommencé bien plus tard sur PC (en allant plus loin dans le jeu, haha) en pigeant mieux le système et m’attachant plus aux personnages, regardant aussi quelques playthrough de fans en stream, et réécouté régulièrement l’OST… Le fait que tous les Final Fantasy suivant m’aient aussi un peu “perdu”, a aussi réhabilité à mes yeux son status de grand classique du J-RPG, sublimé par sa mise en scène “théâtrale” passant par l’expressivité des sprites, parfaite pour du jeu vidéo, bien plus que des cinématiques à rallonge ou des dialogues par avatars interposés. Ce n’est toujours pas mon FF préféré, mais il se place haut dans la liste !

Tekken 2

J’ai joué la première fois au jeu lors de mon “boycott” des consoles 32-bits, chez mes potes qui étaient tous en extase et enchaînaient les parties en versus. Vers 1996, je n’avais pas encore accroché aux jeux de combat, à part m’amuser seul sur Street Fighter II Turbo, je n’ai ainsi pas vu trop d’intérêt face à ce jeu très moche, lent et baveux.

Ce n’est que des années plus tard, après que SoulBlade et même Tekken 3 sont passés par là, que j’ai récupéré le jeu, que j’ai forcément vu d’un œil nouveau ! Honnêtement il reste assez vilain à regarder, mais le gameplay est vraiment accrocheur et déjà un aboutissement de la formule originale (avant la patate de forain d’acier que fut sa suite), avec déjà un roster de personnages iconiques complet.

J’ai découvert surtout que les musiques étaient vraiment excellentes et pleines de créativité, la Namco Sound Team produit depuis toujours un travail incroyable.

Mention spéciale pour la musique de Michelle Chang ! (mon perso)

SaGa Frontier 2

Ce J-RPG que j’ai trouvé original à plus d’un titre m’a assez marqué, alors même que je ne suis pas allé si loin que ça, ni même je pense avoir compris tout le système. Cela s’explique déjà par le fait que c’est un des plus beaux jeux 2D de la console, la qualité des graphismes saute aux yeux, tout en 2D style aquarelle et manga (mis à part les arènes de combat en 3D) ; pour ne rien gâcher, de très belles musiques accompagnent ceci.

Quatre images en disent plus qu’un long discours.

Le scénario riche, situé dans un univers médiéval européen, nous emmène dans des intrigues politiques à des périodes de la vie des différents personnages ; c’est là que le titre m’a assez dérouté, ayant plutôt l’habitude de garder mes persos et le rendre le plus puissant possible de façon linéaire, ici, tout en étant paradoxalement assez libre de zapper entre les histoires, j’avais plutôt la sensation de me faire tirer par le collier afin de suivre le destin des protagonistes, et de devoir survivre aux combats, haha.

Un jeu qui s’adressait plus à une cible déjà habituée des RPG, car même si ses nombreuses qualités m’ont donné envie de m’y accrocher, avec ma modeste expérience de l’époque, j’ai fini par baisser les bras ^^’

Wipeout 2097

Wipeout, franchement, c’est un peu F-Zero sans le fun, non ? Je plaisante, détendez-vous… Mais c’est totalement ce que je pensais après avoir essayé le premier à sa sortie : tout semble fait pour vous empêcher d’aller vite, c’est aseptisé niveau ambiance, et puis les options à la Mario Kart en piste ça nuit à la pureté de la course ! Avec cette suite à laquelle j’ai joué assez tardivement, j’ai heureusement commencé à raviser mon jugement hâtif, et intégrer le fait qu’il pouvait exister plusieurs types de vision du jeu de course futuriste.

Les collisions moins pénalisantes et le fait, j’imagine, de commencer à comprendre comment piloter les engins dans ce jeu, ont probablement été les points importants de ce changement, mais j’imagine aussi qu’avec l’âge j’ai commencé à être plus sensible à l’esthétique de la série, mais surtout des musiques, ayant développé un fort attrait pour la musique électronique. C’est sûrement ce qui me lie le plus à la série maintenant, étant un grand fan des compositions de Tim “CoLD SToRAGE” Wright.

La version PS1 avait une OST avec des gros noms (The Prodigy, Underworld, Chemical Brothers, etc) mais pour les autres supports Tim Wright était le seul compositeur.

Resident Evil 2

L’exemple parfait de la suite qui veut doubler la mise : tout a été repris mais en plus grand. Les deux charismatiques nouveaux personnages Claire et Leon ayant chacun leur CD dédié, leurs aventures se déroulant en parallèle (avec un système de scénarios multiples selon que vous commenciez avec l’un, vous pouviez enchaîner avec l’autre, les événements prenant en compte ce qui s’était passé sur la première partie), le jeu s’ouvrant désormais sur la ville de Raccoon City et non plus sur le seul manoir.

“Aucun souci, on maquillera ça en accident…” ACAB
Quand tu sais pas manger tes spaghettis bolognaise sans cuillère…

Une suite un peu plus action sans toutefois trahir la formule du premier, mais blindée de “moments mémoraux”, et je dis ça du point de vue de quelqu’un qui n’a même pas été jusqu’au bout, haha. La genèse complexe du jeu a aussi longtemps fait fantasmer, avec tous les éléments parus sur la première version du jeu abandonnée (le fameux Biohazard 1.5), qui intégrait encore plus d’idées novatrices, mais le jeu qui nous a été présenté n’en reste pas moins mythique, développant de manière décisive la tentaculaire mythologie de la série.

TOCA World Touring Car

Avec ses voitures de course de tourisme bardées de sponsors et ses vrais circuits un peu austères, c’était l’anti Gran Turismo, qui pour moi fut un vrai coup de cœur ; un style plus dans l’émotion de la course que dans la perfection des trajectoires. Il n’était peut-être pas bien beau, mais les contreparties en valaient la peine : la destruction très détaillée des voitures, des intempéries, une vue cockpit très réussie pour l’époque et le support, et de nombreux concurrents sur la piste qui donnaient l’impression que le joueur existait ; un cocktail vraiment complet pour vivre des sensations de course intenses !

Les courses de nuit étaient également grisantes !

J’ai évidemment passé un certain temps à démolir le plus possible ma caisse et celles des concurrents, mais le jeu était doté d’une conduite vraiment intéressante (mais plus arcade que TOCA 2) et la sensation de vitesse grisante, j’ai ainsi surtout en mémoire des dépassements et duels à grande vitesse dans des conditions météo déplorables pour gagner le championnat !

Tony Hawk Pro Skater

THPS c’était la bonne idée, bien réalisée au bon moment. Une époque faste pour le skate entre la popularité naissante des X-games et un marketing de niche puissant et le foisonnement de nouvelles approches de la discipline au cours des 90’s ; faire ainsi un jeu de skateboard résumant un peu le tout était opportun. N’oubliant pas tout l’aspect style (les marques) et culturel (notamment musical), allié à un gameplay à la fois facile à comprendre mais difficile à maîtriser, le jeu de Neversoft ne pouvait que s’imposer.

Les environnements variés (rues de grandes villes, skatepark indoor… ) et crédibles, mais surtout plein d’objectifs plus ou moins difficiles à remplir en on fait un modèle du genre, qu’il a grandement contribué à définir. J’utilisais l’option pour assigner un bouton pour faire avancer la planche de mon Bob Burnquist, au lieu du kick automatique pour plus d’immersion. Des rumeurs se sont répandues comme quoi j’aurais détruit deux manettes à cause de ce jeu… insensé !

Tenchu 2

Je ne me rappelle plus pourquoi ni comment j’ai récupéré ce jeu, qui fut une excellente découverte. Un vrai jeu de ninja, qui demandait d’avancer avec prudence et réflexion, pour éliminer tout un tas de sbires avec classe et discrétion. Malgré son aspect technique assez peu flatteur (surtout pour un jeu sorti en 2000), l’ambiance du jeu était vraiment un point fort, retranscrivant bien l’idée qu’on pouvait se faire du Japon féodal, tout comme son level design favorisant l’expérimentation. Le gameplay et la maniabilité demandaient quand même d’être apprivoisés pour pleinement profiter de la richesse du jeu.

Il y avait plusieurs ninjas différents jouables !

J’ai l’impression de radoter un peu, mais encore une fois, ce qui m’a le plus marqué au final avec Tenchu 2, ce sont… les musiques ! Une soundtrack de Noriyuki Asakura avec des ambiances appuyées par une orchestration traditionnelle incroyable. Cela m’a aussi poussé à m’intéresser à la bande-son du premier opus, du même compositeur, qui s’avère être selon moi absolument inoubliable, avec des compositions audacieuses plus longues, qui transcendent ce qu’on attendait de la musique de jeu vidéo.

Ce n’est pas encore fini pour la PSX, comme on l’appelait. Avant la suite, laissez-vos souvenirs en commentaires !

a Life in Games (partie #7.1) “La Péstécheune”

Cet article fait partie d’une série où je parle de tous les jeux auxquels j’ai joué dans ma vie ! C’est mon avis et je le partage… avec des anecdotes amusantes ! [ SOMMAIRE ]

PlayStation

Je faisais partie de ceux qui avaient attendu la Nintendo “Ultra” 64, et ainsi, même si j’ai eu l’occasion d’y jouer souvent chez mes amis tous convertis à Sony, je n’ai décidé de prendre la PlayStation, ma première console non-Nintendo, qu’assez tardivement, en 1999, pour des raisons malhonnêtes ! Oui, un mec de ma classe avait un graveur et un kit de soudure… Finalement, j’ai eu autant de jeux officiels que “non officiels”, mais moi qui dénigrais cette console, je ne pouvais pas passer à côté d’un tel déluge de grands jeux.

Resident Evil

Mais au fait, c’est qui ce blair’ ?

Je n’allais pas acheter la console sans jeux tout de même, j’en ai donc pris un pas cher du tout, en version platinum, et pas le plus moisi… Il faut savoir que je fuis les trucs d’horreur en général, même si à l’époque je n’en étais pas si conscient que ça car le genre était moins répandu que maintenant, je ne sais donc plus quelle logique m’a entraîné à choisir le premier RE (les magazines sûrement). Cependant c’est un jeu qui m’a bien marqué, auquel j’ai pas mal joué (sans jamais arriver à la finir, sûrement à cause des puzzles, haha), avec ses nombreux moments cultes. À commencer par cette intro de série Z “NO DON’T GOOO !!!”, citation que j’utilise encore souvent.

En tant que pionnier du genre, il était forcément difficile de ne pas avoir été marqué par ses chargements habilement déguisés en ouvertures de portes à la première personne, ou encore certaines salles du fameux manoir de Raccoon City aux angles de vue, à l’architecture ou aux jump scares jamais vus avant pour un néophyte comme moi. Quant aux fameux “UNE ARMURE GRAVÉE”…

SoulBlade

Connu en tant que SoulEdge au Japon et en arcade, c’était “Tekken avec des armes”, et l’épisode 0 de la série SoulCalibur. J’avais vu un extrait du jeu sur une cassette vidéo de promo du magazine Player One et avais été assez soufflé, alors que j’étais assez peu intéressé par les jeux de combat auparavant (un peu de Street Fighter et DBZ, également du Tekken chez des copains), l’univers médiéval japonais m’attirant peut-être particulièrement ? Dès que j’ai eu la console de Sony, je me suis donc tourné vers SoulBlade, et passée l’intro en CGI incroyable de dynamisme à sa musique mythique, le jeu m’a vraiment happé.

La dizaine de persos était trop classe, les styles de combat vraiment variés, la bande son superbe avec des thèmes puissants. J’aimais aussi beaucoup le système de ring out et la variété des arènes, avec un sens général du détail poussé (celle avec les bambous, celle en mouvement sur la rivière, celle de Rock avec les hautes herbes…). Je me suis vite fixé sur un personnage, Li-Long et ses nunchakus, qui avait vraiment un style différent de tout ce à quoi j’avais pu jouer auparavant. La particularité du jeu était d’avoir un vrai mode solo, avec la présence du mode Edge Master, où l’histoire du perso choisi était développée au fil des combats et des déplacements sur une carte, des combats sous forme de défis avec des conditions particulières, et un mode qui permettait de débloquer plein de nouvelles armes !

Le passage à SoulCalibur fut une nouvelle claque (passée l’absence de mon main alors que tous les autres persos ont été gardé, Mario Kart 64 style…), mais je porte toujours en haute estime cet épisode fondateur.

L’intro fabuleuse du jeu, sorte d’AMV puissance 1000, donnant subtilement un background aux persos.

Driver

J’avais connu le jeu grâce à sa démo, et été vite conquis, m’empressant de prendre le jeu complet, qui offrait d’entrée un petit test de conduite avancée. Avec ses grandes villes américaines ouvertes et du trafic, une conduite des voitures fun (le poids et l’inertie des muscle car disponibles étant assez avant-gardistes) et une atmosphère réussie, cela préfigurait probablement de ma future grande histoire avec les GTA 3D, ou même les jeux comme Forza Horizon de conduite ouverte pure, Driver n’ayant pas de phases de gameplay piétonnes. La ville la plus fun était sûrement San Francisco, rien que pour ses dénivelés de dingue, et son ambiance bien différente de nuit.

Je pense avoir terminé le jeu grâce à des cheat codes, c’était vraiment pas facile sur la fin, cependant le vrai plaisir du jeu pour moi était de se balader librement (avec le code sans infractions de conduite pour rouler comme un dingue) et provoquer quelques courses-poursuites avec la police, complètement kamikaze. Cela dit cette liberté avait un prix, celui des chargements les plus longs et agaçants (la barre qui se remplit et se bloque à 90%) qu’on pouvait endurer à l’époque. J’avais ensuite bavé sur sa suite avec des villes ayant autre chose que des virages à angle droit, mais les mauvaises notes et la sortie relativement tardive m’en ont dissuadé…

Je vais vous enseigner comment tourner. Il faut qu’ce soit rapide, précis, efficace.

Ape Escape

J’avais d’abord joué au jeu chez mon meilleur ami, qui avait eu la manette DualShock, indispensable pour y jouer, et j’avais déjà bien accroché au jeu. Mais j’ai véritablement développé une passion pour cette série quand j’ai fini par l’avoir : le jeu est déjà excellent et accrocheur dans son concept et j’y reviendrais, mais c’est en premier pour la soundtrack de Soichi Terada que ce jeu m’a soufflé, à une époque où je découvrais la musique électronique. Ce fut probablement ma première rencontre avec le drum & bass, mais en plus une OST 100% DnB pour un plateformer tout mignon, quelle idée géniale ; et surtout des compos tellement dingues que je l’écoute encore et toujours (*), la balançant régulièrement en intro de stream, entre autres !

Mais revenons au jeu, qui en lui-même est également unique en son genre, puisqu’il mobilise les deux sticks analogiques, un pour les déplacements et l’autre pour utiliser les nombreux items, en visant autour du personnage (Spike, ou Kakeru en japonais), des raccourcis pour switcher entre les objets se plaçant sur les boutons principaux, et le saut avec les boutons de tranche.

Mon bro m’avait fait un dessin pour habiller mon stream du jeu en 2012 💕

Le but d’Ape Escape est d’attraper des singes échappés d’un zoo, et de vaincre leur chef Specter, qui les a dôté d’abilités propres ; on devra ainsi approcher chacun d’entre eux d’une certaine manière, un radar nous donnant des informations sur chaque cible et leur personnalité souvent loufoque. Pour cela, le filet sera l’arme principale, mais tout un tas de gadgets viennent se greffer en plus, comme un cerceau de vitesse, des pales pour s’envoler tel un hélicoptère ou même une voiture radiocommandée. Certains passages en véhicules demandent aussi de la coordination en utilisant les deux stick analogiques !

Le jeu est très varié et regorge de trouvailles de gameplay et de particularités, qui en font un incontournable du genre, malgré ses fragilités techniques (on peut voir à travers les murs en vue subjective, haha) bien vite oubliées par un excellent design. Le jeu était aussi totalement doublé en français, dans un style nanardesque réussi (les fans d’anime y joueront en japonais).

(*) Et pour un peu de fraîcheur, il existe un très ébourriffant mix des musiques de la série par le DJ Dedeco ^^

Un de mes morceaux préférés…
…et un autre ^^

ISS Pro Evolution

J’étais déjà fan d’International Superstar Soccer 98 sur N64, mais il y avait en fait deux studios concurrents chez Konami, et le discret KCET tokyoïte lâcha un beau jour un épisode d’ISS révolutionnaire sur PlayStation qui pourtant ne payait pas de mine. Suite du déjà remarquable ISS Pro 98 (et son souci du détail comme le debut de calvitie permettant de reconnaître Zidane !) sur lequel il s’appuie, ISS Pro Evolution (l’équivalent de World Soccer : Jikkyō Winning Eleven 4 au Japon) allait encore plus loin pour atteindre des sensations de maîtrise du ballon et des déplacements encore jamais vus avant, avec un moteur physique, des animations et un rythme de jeu qui donnaient une impression de réalisme, reléguant tout le reste dans la catégorie jeu d’arcade.

On passait évidemment sa vie à renommer tous les joueurs…

De l’absence comique des vrais noms, aux commentaires français inoubliables de répétitivité (“un tir plein d’autorité”, “bien tenté, mais c’est à côté”, etc), en passant par la passe en profondeur surpuissante, les bons souvenirs en solo (la Master League où on pouvait améliorer son équipe au fil des saisons) comme entre potes sont légion (mon pote trop fort qui rendit invincible et célèbre la Chine aux stats minables avec le trio magique “Lee Boon”, “Hi Haoden” et “Ma Mingya”). Le jeu de foot (PES en tête) a fait du chemin depuis cela dit, aussi laid qu’on puisse trouver le jeu maintenant, on ne pourra jamais dire non à une petite partie de cet épisode révélation.

Destruction Derby

J’ai de base été plus attiré par les jeux de course qui offraient des sensations, tel Colin McRae Rally 2.0, plus que ceux qui cherchaient la simulation de conduite la plus poussée, alors imaginez un jeu où on peut complètement détruire les bagnoles (ironiquement de nos jours je joue à Forza Horizon en désactivant les dégâts visuels et m’amuse comme un fou à “survivre” dans Dirt Rally 2.0 et sa conduite demandant une précision impitoyable). Destruction Derby offrait plusieurs styles d’épreuves : les courses de stock car en circuit fermé (avec parfois des “carrefours”…), et le fameux demolition derby qui vous jette dans une arène pleine d’autres voitures. Le jeu ne brillait pas par ses graphismes, mais, développé par la même équipe qui fera Driver plus tard, était fun à jouer ; je préférais d’ailleurs plutôt les courses à la bataille générale, car quoi de plus amusant que de bloquer tout le monde pour créer des carambolages monstre ?

Notez la localisation des dégâts en bas à droite.

MicroMachines V3

J’étais totalement passé à côté des précédents épisodes sur consoles 16-bits, mon meilleur pote à cette époque a eu ce jeu, et on a vraiment passé d’excellents moments dessus ! L’habillage du jeu était déjà très fun, avec son menu en 3D isométrique qui nous faisait suivre une petite voiture au gré des options choisies, mais aussi ses personnages caricaturaux mais marquants (“YOU RIIIGHT, MAAAN…”).

Le jeu reprenait évidemment le principe du jeu de voitures miniatures dans des décors grandeur nature, tout en apportant un côté plus réaliste avec les décors en 3D, et impressionnant en faisant varier les angles de caméras selon les zones du circuit. La lisibilité était donc plus aléatoire qu’avec la vue de haut fixe, certaines rotations de caméra provoquaient de fatales injustices, mais le fun était tout de même omniprésent, la présence d’armes pouvant pimenter les courses jusqu’à cinq.

Le bon goût caractéristique de l’époque…
Bon, très bien ! J’vais tout vous dire….

Medievil

Conquis par la démo, j’ai vraiment adoré ce jeu de plate-forme / action assez unique en son genre. La maniabilité un peu imprécise et les collisions un peu brusques, les graphismes assez dépouillés. L’univers du jeu entre magie et halloween, peuplé de morts-marrants et autres épouvantails menaçant et citrouilles tueuses est incroyable, le héros Sir Daniel Fortesque ridiculement charismatique, et surtout le doublage français exceptionnel. Le système de progression du jeu était également prenant, le gain d’XP se faisant crucial, les nombreux niveaux disposés sur une belle carte en 2D créant le liant imaginatif idéal malgré les limites techniques de l’époque, avec l’impression d’un monde entier et cohérent.

Les premiers concepts de Dan !

Final Fantasy VIII

J’ai vu des amis jouer au VII mais sans forcément avoir envie de m’y mettre, mais finalement je me suis retrouvé à vouloir jouer à Final Fantasy VIII un peu par hasard. Par quoi commencer ? C’est encore maintenant mon “FF préféré” ; même si je les aime bien, je ne suis pourtant pas fan absolu des persos qui m’ont plus marqué pour leurs traits de caractère exaspérants (“whatever………..”), ni du scénario (même si j’avais vraiment aimé les phases en parallèle avec Laguna). Le jeu me donne juste un feeling familier et agréable notamment pour ses environnements qui ont une identité architecturale incroyable, appuyés par une bande son folle dont je ne me lasserai probablement jamais ; le système de combat m’ayant également plu, par son accessibilité (alors que j’ai dû assez mal l’exploiter). Le fait que ce soit aussi mon vrai premier RPG au tour par tour doit expliquer aussi beaucoup de choses, et je dois aimer irrationnellement les défauts de ce jeu… comme on peut aimer quelqu’un ?

Un monde à part…

Need For Speed III : Hot Pursuit

Ce NFS fut ma première approche de la série, n’ayant pas touché aux précédents opus, et j’ai très vite accroché à ce bon gros jeu de caisse arcade mettant l’accent sur les sensations de vitesse, dont le roster de voitures comprenait parmi ce qu’il y avait de mieux à l’époque en termes de supercars (Lamborghini Diablo SV & Countach, Chevrolet Corvette, Ferrari 355, etc), et qui faisait intervenir la police dans l’équation dans le mode poursuite.

Les circuits, qui avaient des raccourcis et embranchements, situés dans des destinations classiques mais variées étaient un des points fort, par leur track design. Mais ce qui rendait l’expérience vraiment grisante, c’était tout l’aspect musical du jeu, avec parmi les morceaux les plus inoubliables des compositeurs d’Electronic Arts de l’époque tels Rom Di Prisco ou Saki Kaskas, entre bon vieux rock dynamique, metal et trance. Un jeu qui portait parfaitement son nom !

Morceau fleuve évolutif de presque huit minutes du regretté Saki Kaskas, mon “favori personnel” 😭

NBA Live 99

Je n’avais jamais touché à un jeu de basket avant ça, sauf si on considère comme tel quelques parties de NBA Jam chez des potes, et ne m’intéressait pas non plus à la discipline. Mais ayant eu à la maison en cette période le bouquet de chaînes par satellite de TPS, je me suis mis à pas mal regarder les chaînes de sports diverses et variées, et donc m’intéresser à la NBA ! Logique donc de tenter le jeu phare du genre de l’époque, avant l’arrivée sur Dreamcast de la toute-puissante série NBA 2K de Visual Concepts. Les sensations de jeu étaient sommaires et le gameplay très “jeu vidéo”, mais on avait quand même bien l’impression de jouer de vrais matches de basket, bien aidé par tout l’arsenal de licences officielles, EA Sports oblige. De bons souvenirs !

On s’y croivait, à l’époque.

Avant la suite tant attendue, n’hésitez pas à partager vos souvenirs PSOne dans les commentaires !