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je parle des jeux vidéo auxquels j’ai joué depuis que je suis le petit Maxime

a Life in Games (partie #6.3) “Le Pécé” -ter-

Cet article fait partie d’une série où je parle de tous les jeux auxquels j’ai joué dans ma vie ! C’est mon avis et je le partage… avec des anecdotes amusantes ! [ SOMMAIRE ]

PC

Un des genres phare du PC depuis 20 ans, est le MMMPORPG… heu MMORPG, les jeux massivement multi-joueur en ligne quoi, tel l’increvable World of Warcraft, mais je dois bien vous avouer que je n’ai jamais joué à aucun d’entre eux. Même pas essayé… même pas un free-to-play ! Je n’ai jamais de base été attiré par le jeu online, même si cela m’est déjà arrivé de faire quelques parties de mon plein gré sur certains jeux ; mais j’ai peut-être surtout la crainte, en voyant à quel point le “meuporgue” peut happer des personnes autour de moi, d’être moi-même encore plus englouti dans ces univers, alors que j’arrive déjà à passer des centaines d’heures sur des jeux à monde ouvert ou de vouloir tout ratisser dans les J-RPG. Ou alors, en fait je n’aime juste pas les gens ? 😅

Star Wars Episode I : Racer

Fan des jeux de course futuriste, le PC était assez mal loti, à part le vieux POD. Finalement le genre a obtenu un bon candidat grâce… à Star Wars ! C’est probablement la meilleure chose qu’ait offert le film La Menace Fantôme : la fameuse course de pods, et se baser dessus pour faire un jeu à part était clairement la meilleure chose à faire, en étendant le lore de la course aperçue au cinéma, avec un “bestiaire” attachant (j’ai fait la plupart des courses avec Ody Mandrell).

Le système de surchauffe des différentes parties des bolides (aux profils très différents) rendait les courses assez stratégiques. Les environnements variés et la sensation de vitesse, notamment avec la vue subjective, étaient vraiment des réussites. Les musiques orchestrales à la John Williams étaient peut-être le point un peu lassant du jeu, trop d’envolées épiques en boucle !

Les bolidos !

Half-Life

Le FPS révolutionnaire de Valve, qui a apporté tant au genre, en terme de narration ingame ou d’IA (même si on peut plutôt parler de script), mais aussi par son héros et son arsenal. Qui aurait pu s’enthousiasmer avant ça sur un héros scientifique qui se défend à coup de pied-de-biche dans des conduits d’aération ? La gestion du rythme de l’aventure était vraiment incroyable, avec ses phases d’exploration prudente, entrecoupées de grosses montées d’adrénaline. La sensation d’être en mode survie entre plusieurs entités aux motivations qui nous échappent, les armes crédibles, les éléments de scénario suggérés, tout cela contribuait à rendre cette fuite si prenante…

La dernière partie m’a un peu fait lâcher le jeu mais ce n’est rien par rapport à l’impact qu’a pu avoir Half-Life globalement. Confession, je n’ai toujours pas fait le 2…

La quintessence.

J’ai également fait les deux extensions Opposing Force et Blue Shift, qui donnent un point de vue nouveau sur les événements du jeu principal ; le premier où on incarne un marine doté d’un arsenal étendu et qui continue avec brio l’aventure avec des passages mémorables, et le second qui nous fait contrôler un agent de sécurité de manière plus anecdotique, sans apporter de réelle nouveauté, mais qui m’avait plu quand même (et apportait un pack d’update graphique pour les trois jeux).

J’avais également testé les modes multi-joueur quand j’ai eu l’ADSL, avec difficulté, ne trouvant jamais grand monde dessus ou ne pigeant pas comment en trouver, dommage ça avait l’air fun ! Enfin, impossible de mentionner le fait que Counter Strike soit issu de ce grand jeu, même si je n’ai joué qu’occasionnellement chez des potes sur les premières version. Et “bizarrement”… c’était pas trop mon truc !

The Sims

Oh nongue…

Jeu OVNI de Maxis qui, en zoomant en quelque sorte sur une maison de Sim City, a tout balayé sur son passage sans crier gare ! Une simulation de quotidien qui offrait plusieurs approches, dont celle de faire le code pour avoir fric infini et se faire une baraque de rêve sans faire les trucs chiants d’adulte ! Les puristes ne peuvent s’abaisser à ça, ni à torturer ces pauvres Sims en les laissant mourir d’une envie de pisser coincés entre quatre pans de murs ou dans une piscine d’un mètre carré sans échelle… Je n’étais pas un puriste pour le coup, et c’est d’ailleurs le seul épisode auquel j’ai joué, sans les myriades d’extensions. Reste que c’était fun !

Worms Armageddon

J’avais eu une démo de Worms 2 dans un CD de magazine qui m’avait beaucoup plu, et qui apportait un design mignon à la série devenu ensuite la norme, mais jamais le jeu complet. Puis un jour je me suis rappelé que ça me donnait trop envie de l’avoir, même pour jouer tout seul, en incarnant les deux équipes adverses sans prendre partie, juste en faisant les meilleurs tirs possibles, haha.

C’est ainsi que j’ai pris cet épisode sorti en 1999, qui est un “Worms 2++”, avec le même moteur mais plus de contenu, est encore maintenant mon Worms préféré malgré le nombre de suites infini sorties depuis et que j’ai pu essayer ! Le gameplay et la physique raffinés, le générateur de niveau aléatoire et toutes les options disponibles de personnalisation des parties font que, même sans amis, Worms Armageddon a une durée de vie sans limite (sauf si vous vous fâchez avec vous-même).

Une publicité de 1999 en 240p vaut mieux qu’un long discours.

Serious Sam : The First Encounter

“De base je n’ai jamais été très attiré par les FPS en général…” oui bon c’est le quatrième FPS de cette liste PC, changez de disque monsieur erZ ! Blague à part, c’est un des premiers shooter solo qui m’a attiré, avec son aspect débile omniprésent (en particulier par le biais de son bestiaire haut en couleurs), et son côté grand spectacle. Et puis il avait la gentillesse de tourner sur mon deuxième PC et d’avoir été offert en cadeau avec la carte graphique ! Il devenait vite trop difficile pour que je puisse le terminer, mais j’ai passé malgré tout de nombreuses heure dessus, ainsi que sur sa suite directe, The Second Encounter !

Vous voulez que je vous dise quoi de plus ??

The Curse of Monkey Island

Troisième épisode de la série, je me souviens avoir eu une démo du jeu dans un magazine PC Team et d’avoir été soufflé par la réalisation digne d’un dessin animé, mais j’ai dû attendre une dizaine d’année avant de faire le jeu complet. Cette suite réalisé après le départ de Ron Gilbert et le dernier du studio LucasArts à utiliser le système SCUMM, est vraiment de toute beauté, et même s’il marque moins les esprits par ses situations et énigmes que les deux opus précédents, j’adore vraiment celui-ci ; notamment avec le personnage de Murray, le crane parlant. Dommage qu’ils n’aient pas tentés de transposer ce chara design pour le remake des deux premiers…

Un concept art bien représentatif.

Tony Hawk’s Pro Skater 2

Une belle brochette de skaters pro (et puis Spider-Man).

J’avais découvert la série avec Tony Hawk’s Pro Skater sur PS1, et évidemment tout de suite accroché, mais THPS2 a vraiment été mon opus favoris, cette fois sur PC et joué au clavier. Bien plus nerveux, beau et riche, avec la meilleure bande son possible, qui marqua son époque comme seul GTA : Vice City a pu le faire, on y jouait tout le temps avec mes potes de lycée. Puis on était des skateurs (vite fait) ! Un éditeur de skate parks était aussi de la partie, pour un fun infini. J’ai bien aimé ses deux suites, avant que la série ne sombre dans le chaos, mais THPS2 reste la quintessence absolue du genre “skate arcade”.

Soldier of Fortune

Vous incarnez monsieur Moustache, un mercenaire, qui va vous enseigner comment tuer, rapide, précis, efficace. Utilisant le moteur de Quake II avec brio, ce FPS de Raven Software reste un de mes préférés, en particulier pour la gestion des dégats sur les ennemis (26 points d’impact !). Le fusil à pompe, arme star du jeu, permet en effet d’arracher les membres des malfrats ennemis. Totalement immoral et démesurément violent, le côté très polygonal du jeu sorti en 1998, rend tout cela très cartoonesque et fun malgré l’ambiance de mort et de propagande militariste.

J’ai ainsi bien moins aimé sa suite, beaucoup plus réaliste et détaillé, à l’IA punitive. L’intérêt premier de cet opus original est évidemment de pouvoir tout dégommer sans prise de tête (jouez en facile, no shame). Je l’ai refait dernièrement, c’est pas beau évidemment, mais le plaisir est toujours là !

Encore très propre de nos jours en haute résolution. Enfin façon de parler… 🔞

Emperor : Rise of the Middle Kingdom

Le chant du cygne d’Impression Games, qui pour son dernier city builder, avec le concours de BreakAway Games, nous offrait une excursion en Chine ancienne, signant un retour à un jeu moins foufou que Zeus, et une apothéose de ce gameplay unique en son genre, corrigeant les petits défauts de ses prédécesseurs. Visuellement c’est l’extase des sens, avec une profusion de sprites de grande qualité, offrant des villes harmonieuse et foisonnantes de détails.

2000 YEARS LATER

La bande son de Jeff Van Dyck m’a également beaucoup marquée, idéale pour écouter les mêmes morceaux pendant des heures ! Encore une fois, le jeu est très instructif niveau historique, et s’il marqua malheureusement la fin d’une ère, vingt ans plus tard il reste toujours un de ces bons vieux jeux auquels on peut revenir les yeux fermés.

Red Faction

Détruire des trucs dans les jeux vidéo a toujours été ma came depuis l’arrivée de la 3D, un FPS qui permet de détruire des murs et carrément creuser la roche avec les armes, était obligatoirement obligé de passer dans mes mains ! Bon, cette feature impressionnante pour l’époque nommée “Geo-Mod” n’est en réalité pas vraiment exploitée dans la trame du jeu, qui a un gameplay plutôt classique (et efficace) pour 2001, mais évidemment rien ne vous empêche de ne pas foncer tête baissée pour tenter des trucs en mode bac à sable, et creuser des galeries à coup de grenades dans le sous-sol de Mars… et y trouver de l’eau ?

Petite démo-lition.

Ground Control

Le premier jeu de stratégie temps réel que j’ai eu, j’avais bien aimé la pochette… Réalisé par Massive Entertainment (big up !), il m’avait impressionné graphiquement (et tournait très bien sur ma nouvelle machine, désormais sous Windows Millenium –gloups-), avec des textures vraiment très nettes et détaillées, même en zoomant avec la caméra libre. Malheureusement je n’y ai pas joué bien longtemps, vu que je n’y comprenais pas grand chose, le jeu étant dépourvu d’éléments de construction pour tout baser sur la tactique, les unités étant à sélectionner avant le lancement de la bataille (donc réfléchir au lieu de foncer dans le tas), et que je n’avais pas de notice…

Le charisme quoi.

Parlez de vos jeux PC à vous en commentaires le temps que j’écrive la suite ! Puis en avant vers la PlayStation !

A Life in Games (partie #7.3) “La Péstécheune”

Cet article fait partie d’une série où je parle de tous les jeux auxquels j’ai joué dans ma vie ! C’est mon avis et je le partage… avec des anecdotes amusantes ! [ SOMMAIRE ]

PlayStation

Une des grande nouveauté qu’a apporté la PS1 fut l’arrivée des démos ! La lecture des magazines étaient jusque là un passage obligé pour reconnaître (plus ou moins) les hits des daubes, mais avec le support CD, on pouvait enfin essayer certains titres avant de vider son portefeuille de manière virulente ! Ou pas… J’étais particulièrement fan de la démo de Tomba! mais au final je n’ai pu y jouer vraiment quand j’ai découvert l’émulation. Hommage à tous les obscures Kula World et compagnie mis en avant. Et également au magazine officiel PlayStation qui battait des records de vente grâce au CD de démos mensuel (mais ça va, no rage, c’était la rédac’ de Joypad).

Tekken 3

Désormais intéressé par le jeu de combat depuis la découverte de SoulBlade, le raz-de-marée Tekken 3 m’a emporté sans peine. À la fois une vraie avancée pour la série et le genre (avec le sidestep et toutes les améliorations vers plus de mobilité 3D et d’options de réponses variées), et une porte d’entrée béante pour qu’un nouveau public découvre le genre (avec l’arrivée de persos en parfaite adéquation avec le gameplay plus nerveux), cela ne m’étonnerait pas qu’il s’agisse du jeu de baston de l’âge d’or du genre qui a été joué par le plus grand nombre de personnes ; même mes copines de classe avaient un perso !

Le bond scénaristique de 15 ans était bien vu, pour asseoir définitivement le sentiment de grande embrouille familiale interminable. Le bond graphique non-négligeable en faisait, lui, une vitrine de la console, les combattants étant bien mieux modélisés et animés (les décors sont restés des JPEG de l’enfer, sur console en tout cas, mais thématiquement on sent une meilleure “connexion” avec les combattants respectifs), et encore plus de styles de combat étaient représentés.

Plein de nouveaux persos !

Une nouvelle fois, ce fut aussi une réussite sonore, à double titre même, puisque la version PlayStation a ses propres musiques (à choisir dans les options) qui sont aussi indémodables qu’en arcade. L’intro en CGI fut également une claque monumentale, aussi bien pour poser l’atmosphère du jeu et mettre en valeur les personnages en à peine quelques secondes, que par la qualité de sa mise en scène et sa technique, appuyée par ce morceau de Keiichi Okabe juste parfait avec sa montée en puissance. Inoubliable, et encore mon intro préférée de la série.

Je jouais souvent à la base avec Law ou Hoawrang, mais mon main a fini par être Julia, jusqu’à Tekken 6. Un point remarquable était aussi la présence du personnage invité Gon, le petit dinosaure, dont j’étais fan du manga ! Sans oublier les modes de jeu innovants dont l’excellent Tekken Ball, qui participaient à en faire un jeu populaire et transcender la niche du genre. Un mode permettait de faire des tournois entre amis, et par exemple se faire remonter un 4-0 en notre faveur par un simple coup de pied de Yoshimitsu bien mokubinisé ! (R.I.P. Ronan 🙏)

Même si Tekken n’a jamais été ma série de jeux de VS préférée, impossible de ne pas garder ce jeu en haute estime, tant il a fait entrer le genre dans une nouvelle phase de modernité à tous les égards : à la fois stylé, fun, accessible et profond.

Une des meilleures intros de jeu de combat. Ou de jeu tout court même.

Ridge Racer Type 4

Titre sorti tardivement dans la vie de la console, et déjà le quatrième de la série de course de Namco, ce fut encore une de ces fameuses découvertes via démo jouable, je n’avais jamais approché de Ridge Racer avant ça ! La sensation qui se dégageait du jeu était comme une sorte de polissage général inhabituel sur la console du polygone à géométrie variable, de la texture clignotante et de la distance d’affichage myope. J’ai beaucoup apprécié le système de drift exagérément grisant, mais j’étais assez nul, et le jeu pas très clément, donc je suis loin d’avoir exploité son plein potentiel.

Sans surprise, la Namco Sound Team délivre une partition mémorable de musique électronique aux multiples influences, le circuit de démo nous balançant d’emblée la masterpiece absolue qu’est Pearl Blue Soul. Il m’a définitivement vraiment marqué par son sens audacieux du design et du détail à tous les niveaux, le travail sur les couleurs et ambiances… Le jeu typique de fin de génération de console qui te fait dire qu’il y a encore du potentiel à exploiter avant de passer à la suite !

Un esthétisme esthétisant.

Final Fantasy VII

J’ai d’abord vu le jeu à sa sortie chez un ami, alors qu’il était totalement passé sous mon radar malgré tous les magazines que je pouvais lire, n’étant logiquement pas familier des J-RPG. Ça ne m’avait pas spécialement donné envie d’y jouer, mais c’était très sympa à regarder, et à écouter ! Certains passages et musiques m’avaient déjà bien marqués, même sans tenir la manette. Ce n’est que longtemps après que j’y ai joué moi-même, après avoir fait le VIII que j’avais adoré, mais seulement le premier CD, l’ayant laissé de côté car déjà… trop de jeux à l’époque, haha.

Je ne vais pas vous vanter les mérites de ce jeu culte qui n’en a pas besoin ; d’un point de vue personnel j’adore vraiment la bande de persos, vraiment bien équilibrée et stylée, reconnaissables au premier coup d’oeil et qui reste un modèle à suivre ; c’est aussi une de mes OST préférées de jeu vidéo, en particulier les morceaux un peu étranges ou avec un bon groove (j’ai largement plus écouté les musiques que joué au jeu finalement) ; la narration ingame avec les petits personnages qui bougent est ce qui ce fait de mieux dans le RPG en terme de rythme et d’expressivité (bien plus que les pourtant magnifiques cutscene du remake), encore plus avec les décors en 2D toujours très bien composés.

L’iconique partie à Midgar permet ensuite un grand sentiment de liberté.

Je ne pense pas avoir pigé grand chose au système de matérias sur cette partie (alors que j’y ai passé des heures dans le remake 20 ans plus tard), je n’ai fait que m’amuser en “bourrant”, mais j’ai eu l’occasion dans les décennies qui suivent de m’intéresser plus en profondeur au jeu sous tes ses aspects, et voir la suite via des parties d’autres copaingues ! Comme on dit : “Faudrait que je le refasse un jour”.

Crash Team Racing

Fan de Mario Kart de la première heure, voilà encore un cas flagrant de mauvaise foi anti-Sony de ma part… J’y ai beaucoup joué en multi, dénigrant à l’envie les objets “qui ne voulaient rien dire” par rapport à la série de Nintendo (forcément je n’ai jamais trop accroché aux jeux de plates-formes de Naughty Dog) ou les graphismes (qui sont très bons en vrai), mais il a fallu que je possède moi-même le jeu et le dose en secret pour reconnaître qu’il était, avec ses arguments originaux, un concurrent sérieux à Mario Kart 64. Et il a fallu l’arrivée du très bon remake sorti en 2019 (Crash Team Racing : Nitro-Fueled) pour le reconnaître publiquement, haha !

Si le titre adapte vraiment bien l’univers de Crash Bandicoot au karting, utilisant toute l’imagerie de la série pour coller à la formule crée par Nintendo, le gameplay est vraiment le gros point fort du jeu, avec un système de boost lors des dérapages vraiment très bien pensé et amenant une profondeur de jeu et une technicité insoupçonnées au premier abord. Les karts sont assez lent, l’impression de vitesse étant assez faible, mais avec la possibilité d’enchaîner les mini-boosts sans discontinuer on se retrouve face à un autre jeu. Bien sûr cela demande de l’entraînement car contrairement à MK64 qui récompense la rapidité d’exécution, la réussite d’un boost se fait par un timing particulier, et qu’en plus selon votre précision sa puissance sera plus ou moins optimale (une jauge à l’écran permet cependant d’y voir plus clair), la mémoire musculaire est donc primordiale. Sachant qu’il existe aussi d’autres méthodes pour obtenir du boost (retomber de haut par exemple), le mode contre-la-montre (mon préféré) est donc un point central du jeu avec cette mécanique, avec la recherche permanente de moyens d’aller plus vite ! Le jeu récompense même le fait d’être en boost continu sur un tour. Boost, boost, boost, boost… Touche pas mon boost ou t’auras le nez dans la bouse…

Le design ultra intense de Crash au Japon !

Le mode battle en revanche ne m’a jamais vraiment convaincu, ce malgré la jouabilité assez nerveuse et une envie manifeste de bien faire (comme la possibilité d’activer au choix certains objets), les maps rendaient les joutes soit trop brouillonnes sur les plus ouvertes, soit manquant de rythme pour celles au design plus élaborées. Mais CTR avait également un atout de taille dans sa manche, en proposant, en plus des grand prix classiques, un mode “aventure” solo scénarisé, où l’on se déplaçait sur une carte (avec son kart) pour aller de nouveaux défis en nouveaux défis, et débloquer de nouvelles zones. Ceux-ci allaient, pour chaque circuit, de la course contre les CPU, à la collecte d’items cachés dans les tracés (tout en gagnant la course évidemment), de la survie avec des caisses à briser, ou encore du versus contre des boss !

Je l’admet publiquement, un des meilleurs représentants du genre, encore aujourd’hui !

Need for Speed IV : High Stakes

Déjà emballé par le troisième épisode, sa suite est sans conteste le Need for Speed qui m’a le plus marqué, y ayant beaucoup joué à deux et entendu le fameux… “joueur 2, vous êtes dernier !!”.

Le jeu se veut plus “réaliste” et moins arcade que Hot Pursuit, avec des super-caisses (officielles) mieux modélisées et subissant des dommages visuels et mécaniques, un système de monnaie pour débloquer améliorations et véhicules (le summum étant la mythique McLaren F1), des menus stylés “showroom” et un ambiance moins flashy ; mais malgré les éléments plus axés simulation il reste totalement dans l’esprit de ce dernier en terme de gameplay, avec des options encore plus variées pour le mode poursuite, où bien placer une herse est très fun.

Encore une fois, c’est l’accompagnement sonore qui m’a encore plus marqué que le jeu en lui-même, avec une ribambelle de musiques désormais 100% électroniques, avec en partie des morceaux de grands noms du genre (Junkie XL, Lunatic Calm, etc), et de l’autre de belles offrandes de Saki Kaskas et Rom Di Prisco, tels les classieux menus, ou l’hallucination sonore de Rock This faisant entendre “Barthez, Ba-Barthez (ad lib)”, haha.

Kékidi ?!

Resident Evil 3 : Nemesis

Le premier Resident Evil que j’ai terminé ! Normal, il y avait un mode facile, haha. Encore un peu plus tourné vers l’action que le 2, on est ici régulièrement poursuivi par le “Memziz”, une atrocité de laboratoire agile et surpuissante qui ne fait que répéter en boucle “S.T.A.R.S”, son but étant de nous éliminer, augmentant avec brio le sentiment de vulnérabilité, ne sachant pas quand il risque de faire son apparition. Jill revient sur le devant de la scène, toujours très charismatique, et prend cette fois toute la lumière en tant que personnage principal, lâchée dans une Raccoon City ravagée.

Bonjour monsieur, ah non, on vous a mal informé, pas de vedettes ici !

Les petits ajouts améliorant la maniabilité font vraiment du bien (en particulier le demi-tour rapide), les décors fouillés en montrent plus sur la ville iconique de la série, les zombies et ennemis bénéficient aussi de plus de variété. Des choix à prendre rapidement et modifiant la trajectoire du scénario font aussi leur apparition. Il ne réinventa pas la roue du survival horror ou n’impressionna peut-être pas autant que ses deux prédécesseurs, mais c’est une expérience très maîtrisée, qui fait honneur à la PlayStation.

Medievil 2

Reprenant grandement les bases du premier jeu, on sent des ambitions plus grande dans cette suite londonienne à l’ambiance plus Victorienne. Les niveaux sont plus recherchés en terme de level design, et la variété du gameplay s’élargit (avec l’arrivée de flingues ou de la “petite main”). Malgré tout, en dépit d’améliorations techniques notables, j’ai été bien moins marqué par cette suite (qu’il me semble pas avoir terminé), probablement aussi car le premier comporte tellement de moments cultes pour moi, qu’il n’était pas possible de le surpasser affectivement.

Nouvelle transformation !

Sled Storm

Pourquoi je me suis retrouvé avec ce jeu dans ma console ? Tout simplement après avoir… essayé la démo accompagnant un PlayStation Magazine… Un jeu de course de motoneiges quoi, comme le mélange de Wave Race 64 et 1080° Snowboarding, c’était fou comme idée !

Un échantillon gratuit 🎵

Bon c’était sur PS1 donc pas bien joli, même si c’était compensé par de bons effets atmosphériques (comme les courses de nuit épiques) et un track design astucieux. La jouabilité était un peu capricieuse, mais ça ne m’a pas empêché de m’éclater dessus, avec dans les oreilles sa bande son metal / DnB / electro qui m’avait retourné (alors qu’il n’y a qu’une dizaine de morceaux en fait, ce qui est assez peu, faut avouer).

ISS Pro Evolution 2

Crime impardonnable, par rapport au premier ISS Pro Evolution, la passe en profondeur à été mise en retrait au profit de l’ennuyant “une-deux”, collant donc moins à mon style de jeu. Il avait beau être un peu plus agréable esthétiquement et apporter son lot de petites améliorations, j’ai moins aimé cet opus, trouvant les déplacements un peu trop lourds et une vitesse de jeu trop ralentie (ce qui évidemment plait plus à certains, l’équilibrage des différents Winning Eleven sera toujours le sujet crucial), et puis bon niveau commentaires, Gérard Perron < Thierry Fourmi… Reste qu’il enterrait tout de même facilement la concurrence !

Le CD du jeu, je crois. Le mien ressemble pas à ça… 🏴‍☠️

V-Rally 2 : Championship Edition

C’est peu dire que j’avais assez peu apprécié le premier V-Rally version N64, mais j’ai vraiment accroché à sa suite sur PlayStation, bien plus crédible, ayant pris exemple sur le monument Colin McRae Rally 2.0 pour se donner une nouvelle identité de gameplay.

Fini, les voitures qui partent en toupie à la moindre collision, on sent bien mieux le poids des voitures, avec des sensations de transfert de masse enfin présentes, et une conduite fun et nerveuse accompagnées d’une bonne sensation de vitesse. Graphiquement bien plus joli aussi, les décors sont variés et plus mémorable grâce à la présence d’éléments assez distinctifs ; les voitures sont très crédibles, surtout par la présence des pilotes modélisé et de bonnes déformations au fil des chocs ; mais aussi des effets de poussière qui en jettent lors des excellents replays.

Même s’il ne détrône pas CMR2 pour moi, c’est un jeu de rallye dont je garde de bons souvenirs pour une somme de petits détails plus ou moins innovants.

Des angles de caméra comme à la télé lors des replays !

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A Life in Games (partie #7.2) “La Péstécheune”

Cet article fait partie d’une série où je parle de tous les jeux auxquels j’ai joué dans ma vie ! C’est mon avis et je le partage… avec des anecdotes amusantes ! [ SOMMAIRE ]

PlayStation

Quand mes potes ont commencé a avoir la console de Sony, et que je faisais le snob qui attend la Nintendo 64 en jouant à Super Mario Kart et Yoshi’s Island, je n’aimais vraiment pas la manette classique PlayStation ! Mais pour une fois, ce n’était pas par sectarisme idiot, mais tout simplement parce qu’elle me faisait super mal aux mains au bout de quelques heures, comme si j’avais des courbatures, haha ! J’imagine que c’est simplement parce qu’à l’époque j’étais encore le petit Maxime (qui a grandi assez tardivement), parce que maintenant c’est une de mes manettes non-analogiques préférées après celle de la SNES ^^’

NHL 99

Par extension à ce que je disais précédemment, avoir les chaînes de sport sur TPS m’a également permis de voir plein de rencontres de hockey sur glace ! Et la NHL m’intéressait bien plus à l’époque que la NBA. J’ai donc sauté sur l’occasion de prendre NHL 99, toujours d’EA Sports (“tzénégaine…“), sur lequel j’ai bien accroché, même si j’ai mis du temps à comprendre quoi faire, et arriver à faire à peu près ce que je veux, haha (le moteur du jeu pouvait être capricieux et imprécis aussi, et la glace agace !).

J’avais pas le vrai jeu, j’avais dessiné une pochette n’ayant rien à voir avec la vraie sur du bristol…

Je retiendrais particulièrement les ambiances en match très bien retranscrites, encore une fois avec les licences officielles (c’était la grande époque des Sakic, Brodeur, Gretzky, Kariya et cie) qui me permettait de squatter les Colorado Avalanche, et la possibilité de jouer comme un vrai bourrin et éclater les mecs contre les vitres, qui explosaient, par pure vengeance quand je me prenais un but sans rien pouvoir faire…

Metal Gear Solid

Sans avoir la console, je me souviens de la grosse hype qui entourait déjà la sortie du jeu, et me souviens y avoir joué un peu chez la famille qui nous avait hébergé lors d’un déplacement en Angleterre, pour un match de rugby (j’ai même pas joué, j’étais malade…). Je l’ai pris en occasion un peu par défaut quand j’ai acheté mes premiers jeux PlayStation (salauds, y’avait pas la notice !), et j’ai fatalement succombé à la hype manette en main ! Je ne connaissais pas du tout les jeux précédents, ni n’avais joué aucun jeu d’infiltration je pense (sauf si la phase du château d’Ocarina of Time compte), et ce fut vraiment une très bonne découverte. Je me rappelle l’avoir trouvé visuellement extrêmement pixelisé, mais à la fois il se dégageait un vrai style visuel et une ambiance unique, qui te transporte vraiment dans son univers, comme peu de jeu auparavant, chaque zone ayant son identité propre tout en gardant une harmonie générale, bien loin de la classique succession de niveaux.

Les artworks de Yoji Shinkawa intégrés au jeu participaient aussi à l’atmosphère unique de MGS.

Le gameplay gorgé d’idées (et de secrets) en tous genre et favorisant l’expérimentation donnait vraiment la sensation d’influer directement sur le déroulement du jeu, avec son propre style. Le scénario très bavard et incroyablement développé pour l’époque m’a aussi happé, avec cette galerie de personnages mythiques, sans oublier le doublage français digne des VF de films “à l’ancienne” qui participait à rendre l’expérience inoubliable (évidemment découvrir le jeu maintenant sans les voix anglaises ou japonaises n’est peut-être pas la meilleure idée, haha). Je suis loin d’idolâtrer Hideo Kojima (j’ai fait toute la série sur Wikipédia après Snake Eater ^^’), mais quel coup de maître avec ce jeu, qui reste indémodable et probablement le plus “équilibré” de la série.

Gran Turismo 2

Mon meilleur pote fan de courses auto et de bagnoles était forcément accro au premier opus, sur lequel il me mettait la misère en VS avec sa DualShock (qu’il laissait dans la coque de maintien intérieur de la boîte, haha), comme vous le savez je préférais les jeux plus arcade, mais j’ai quand même fini par craquer sur GT2 et son contenu pléthorique sur deux CD.

Des dizaines de courses, des centaines de bagnoles de la plus ordinaire aux plus extraordinaires, et en plus des voitures de “tourisme”, le rally a été ajouté. Même si j’ai surtout squatté le mode arcade qui m’a fait découvrir la magnifique Nissan Skyline GT-R, le mode Gran Turismo a fini par m’embarquer, commençant avec une Toyota Supra Twinturbo-R ’91 vert bouteille (soyons précis), qui à force “d’améliorations”, étant à l’époque une bille en mécanique et en compréhension des réglages d’une caisse, a fini par devenir une sorte de dragster qui ne tourne plus, haha.

Le photoréalimse ! Au pixel spray.

J’ai aussi vraiment bien aimé le rally, même si ce n’était pas un vrai jeu avec des spéciales et cie, c’était largement plus crédible et fort en sensations que le sombre V-Rally sur N64 que je possédais… Le jeu impressionnait aussi par ses graphismes, même s’il me semblait un peu moins propre que le premier en terme de 3D vues ses ambitions, le rendu photoréaliste étalait la concurrence sur console, et encore plus par sa retranscription de la physique des voitures.

Il me semble aussi que c’est avec ce jeu que j’ai commencé à utiliser la caméra subjective proche du sol. The only way to the true speed.

Final Fantasy IX

Voilà un Final Fantasy qui pour moi s’est bonifié avec le temps ! Pour l’anecdote, je ne comptais pas spécialement l’acheter, car je n’étais pas si emballé que ça en voyant mon meilleur ami y jouer (et même le finir), sauf qu’en passant au pif par un Darty, au rayon jeux vidéo minuscule, il était affiché à seulement 100 francs, le mois de sa sortie ! Une erreur manifeste d’étiquetage, dont j’ai bien profité en transpirant quand même un peu en passant à la caisse.

Je ne suis pas allé vraiment loin dans le jeu à l’époque, genre vers la fin du premier CD, pas plus. J’avais tout de même été assez déçu par les musiques moins “cool” que le VII et le VIII, trop “mièvres” pour moi, alors que c’est un des aspects de la série que je préférais. Les graphismes en revanche étaient vraiment très harmonieux entre les décors et les éléments 3D, avec de belles couleurs et des lieux mémorables fourmillants de détails. Cela dit, j’avais moins accroché au système de combat et aux personnages (à part Vivi peut-être, et les mogs, coubo).

Mais le temps à fait son œuvre, je l’ai recommencé bien plus tard sur PC (en allant plus loin dans le jeu, haha) en pigeant mieux le système et m’attachant plus aux personnages, regardant aussi quelques playthrough de fans en stream, et réécouté régulièrement l’OST… Le fait que tous les Final Fantasy suivant m’aient aussi un peu “perdu”, a aussi réhabilité à mes yeux son status de grand classique du J-RPG, sublimé par sa mise en scène “théâtrale” passant par l’expressivité des sprites, parfaite pour du jeu vidéo, bien plus que des cinématiques à rallonge ou des dialogues par avatars interposés. Ce n’est toujours pas mon FF préféré, mais il se place haut dans la liste !

Tekken 2

J’ai joué la première fois au jeu lors de mon “boycott” des consoles 32-bits, chez mes potes qui étaient tous en extase et enchaînaient les parties en versus. Vers 1996, je n’avais pas encore accroché aux jeux de combat, à part m’amuser seul sur Street Fighter II Turbo, je n’ai ainsi pas vu trop d’intérêt face à ce jeu très moche, lent et baveux.

Ce n’est que des années plus tard, après que SoulBlade et même Tekken 3 sont passés par là, que j’ai récupéré le jeu, que j’ai forcément vu d’un œil nouveau ! Honnêtement il reste assez vilain à regarder, mais le gameplay est vraiment accrocheur et déjà un aboutissement de la formule originale (avant la patate de forain d’acier que fut sa suite), avec déjà un roster de personnages iconiques complet.

J’ai découvert surtout que les musiques étaient vraiment excellentes et pleines de créativité, la Namco Sound Team produit depuis toujours un travail incroyable.

Mention spéciale pour la musique de Michelle Chang ! (mon perso)

SaGa Frontier 2

Ce J-RPG que j’ai trouvé original à plus d’un titre m’a assez marqué, alors même que je ne suis pas allé si loin que ça, ni même je pense avoir compris tout le système. Cela s’explique déjà par le fait que c’est un des plus beaux jeux 2D de la console, la qualité des graphismes saute aux yeux, tout en 2D style aquarelle et manga (mis à part les arènes de combat en 3D) ; pour ne rien gâcher, de très belles musiques accompagnent ceci.

Quatre images en disent plus qu’un long discours.

Le scénario riche, situé dans un univers médiéval européen, nous emmène dans des intrigues politiques à des périodes de la vie des différents personnages ; c’est là que le titre m’a assez dérouté, ayant plutôt l’habitude de garder mes persos et le rendre le plus puissant possible de façon linéaire, ici, tout en étant paradoxalement assez libre de zapper entre les histoires, j’avais plutôt la sensation de me faire tirer par le collier afin de suivre le destin des protagonistes, et de devoir survivre aux combats, haha.

Un jeu qui s’adressait plus à une cible déjà habituée des RPG, car même si ses nombreuses qualités m’ont donné envie de m’y accrocher, avec ma modeste expérience de l’époque, j’ai fini par baisser les bras ^^’

Wipeout 2097

Wipeout, franchement, c’est un peu F-Zero sans le fun, non ? Je plaisante, détendez-vous… Mais c’est totalement ce que je pensais après avoir essayé le premier à sa sortie : tout semble fait pour vous empêcher d’aller vite, c’est aseptisé niveau ambiance, et puis les options à la Mario Kart en piste ça nuit à la pureté de la course ! Avec cette suite à laquelle j’ai joué assez tardivement, j’ai heureusement commencé à raviser mon jugement hâtif, et intégrer le fait qu’il pouvait exister plusieurs types de vision du jeu de course futuriste.

Les collisions moins pénalisantes et le fait, j’imagine, de commencer à comprendre comment piloter les engins dans ce jeu, ont probablement été les points importants de ce changement, mais j’imagine aussi qu’avec l’âge j’ai commencé à être plus sensible à l’esthétique de la série, mais surtout des musiques, ayant développé un fort attrait pour la musique électronique. C’est sûrement ce qui me lie le plus à la série maintenant, étant un grand fan des compositions de Tim “CoLD SToRAGE” Wright.

La version PS1 avait une OST avec des gros noms (The Prodigy, Underworld, Chemical Brothers, etc) mais pour les autres supports Tim Wright était le seul compositeur.

Resident Evil 2

L’exemple parfait de la suite qui veut doubler la mise : tout a été repris mais en plus grand. Les deux charismatiques nouveaux personnages Claire et Leon ayant chacun leur CD dédié, leurs aventures se déroulant en parallèle (avec un système de scénarios multiples selon que vous commenciez avec l’un, vous pouviez enchaîner avec l’autre, les événements prenant en compte ce qui s’était passé sur la première partie), le jeu s’ouvrant désormais sur la ville de Raccoon City et non plus sur le seul manoir.

“Aucun souci, on maquillera ça en accident…” ACAB
Quand tu sais pas manger tes spaghettis bolognaise sans cuillère…

Une suite un peu plus action sans toutefois trahir la formule du premier, mais blindée de “moments mémoraux”, et je dis ça du point de vue de quelqu’un qui n’a même pas été jusqu’au bout, haha. La genèse complexe du jeu a aussi longtemps fait fantasmer, avec tous les éléments parus sur la première version du jeu abandonnée (le fameux Biohazard 1.5), qui intégrait encore plus d’idées novatrices, mais le jeu qui nous a été présenté n’en reste pas moins mythique, développant de manière décisive la tentaculaire mythologie de la série.

TOCA World Touring Car

Avec ses voitures de course de tourisme bardées de sponsors et ses vrais circuits un peu austères, c’était l’anti Gran Turismo, qui pour moi fut un vrai coup de cœur ; un style plus dans l’émotion de la course que dans la perfection des trajectoires. Il n’était peut-être pas bien beau, mais les contreparties en valaient la peine : la destruction très détaillée des voitures, des intempéries, une vue cockpit très réussie pour l’époque et le support, et de nombreux concurrents sur la piste qui donnaient l’impression que le joueur existait ; un cocktail vraiment complet pour vivre des sensations de course intenses !

Les courses de nuit étaient également grisantes !

J’ai évidemment passé un certain temps à démolir le plus possible ma caisse et celles des concurrents, mais le jeu était doté d’une conduite vraiment intéressante (mais plus arcade que TOCA 2) et la sensation de vitesse grisante, j’ai ainsi surtout en mémoire des dépassements et duels à grande vitesse dans des conditions météo déplorables pour gagner le championnat !

Tony Hawk’s Pro Skater

THPS c’était la bonne idée, bien réalisée au bon moment. Une époque faste pour le skate entre la popularité naissante des X-games et un marketing de niche puissant et le foisonnement de nouvelles approches de la discipline au cours des 90’s ; faire ainsi un jeu de skateboard résumant un peu le tout était opportun. N’oubliant pas tout l’aspect style (les marques) et culturel (notamment musical), allié à un gameplay à la fois facile à comprendre mais difficile à maîtriser, le jeu de Neversoft ne pouvait que s’imposer.

Les environnements variés (rues de grandes villes, skatepark indoor… ) et crédibles, mais surtout plein d’objectifs plus ou moins difficiles à remplir en on fait un modèle du genre, qu’il a grandement contribué à définir. J’utilisais l’option pour assigner un bouton pour faire avancer la planche de mon Bob Burnquist, au lieu du kick automatique pour plus d’immersion. Des rumeurs se sont répandues comme quoi j’aurais détruit deux manettes à cause de ce jeu… insensé !

Tenchu 2

Je ne me rappelle plus pourquoi ni comment j’ai récupéré ce jeu, qui fut une excellente découverte. Un vrai jeu de ninja, qui demandait d’avancer avec prudence et réflexion, pour éliminer tout un tas de sbires avec classe et discrétion. Malgré son aspect technique assez peu flatteur (surtout pour un jeu sorti en 2000), l’ambiance du jeu était vraiment un point fort, retranscrivant bien l’idée qu’on pouvait se faire du Japon féodal, tout comme son level design favorisant l’expérimentation. Le gameplay et la maniabilité demandaient quand même d’être apprivoisés pour pleinement profiter de la richesse du jeu.

Il y avait plusieurs ninjas différents jouables !

J’ai l’impression de radoter un peu, mais encore une fois, ce qui m’a le plus marqué au final avec Tenchu 2, ce sont… les musiques ! Une soundtrack de Noriyuki Asakura avec des ambiances appuyées par une orchestration traditionnelle incroyable. Cela m’a aussi poussé à m’intéresser à la bande-son du premier opus, du même compositeur, qui s’avère être selon moi absolument inoubliable, avec des compositions audacieuses plus longues, qui transcendent ce qu’on attendait de la musique de jeu vidéo.

Ce n’est pas encore fini pour la PSX, comme on l’appelait. Avant la suite, laissez vos souvenirs en commentaires !