TALKY

Le meilleur de 2022 & le pire avenir (by Mux)

Une année “flottante” pour moi, à la fois plus productive que d’autres (plus de 80 streams sur Twitch, un “nouveau” vélo, pas mal de dessin, etc), mais avec de réguliers gros coup de moins bien qui m’ont freinés pour trouver un bon équilibre et semblant de planning (l’emménagement interminable, la peinture maudite, les “cafards” de la canicule infinie, les psoques miniatures partout dans la cuisine, les bobos chelous, le monde de merde…), et les trois ans bientôt de “confinement anti-creuvide” doivent aussi taper sur le système, haha.

Autocongratulation Pictures presents…

Le best of the best…

Avant de parler plus bas de ce que j’espère pour 2023, revenons une dernière fois sur ce dont j’ai été content de vous proposer !

🖋️ DEUX LISTES #INKTOBER

62 dessins à l’encre, 25 streams, RIP ma vie en octobre, haha 🙈

🐺 OKAMI ENTIÈREMENT DOUBLÉ

Après avoir lâché peu avant la fin en 2015, cette fois je suis arrivé au bout de ma partie en doublant audacieusement tous les dialogues en ~40h !

🕹️ LA SUITE DE MES SOUVENIRS DE VIDÉOJOUEUR

Seulement trois articles pour PC & PS1, on peut pas tout faire en même temps !

🦖 UN RUN COMPLET DE YOSHI’S ISLAND

NOSTRADAMUX : sub 2h pour le “Muxiversaire 2023”, j’aurai p’tet révisé tout le jeu ce coup ci, mdr.

✒️ SUBBERZ’iNK

Deux dessins encrés pour remercier les abonnés Twitch, d’après leur propositions ^^ (le 3ème arrive en stream juste avant l’AGDQ2023 !)

💬 LE REDRAW DE TALLI

Refaire une planche d’un de mes mangas préférés !

https://twitter.com/MuxerZ/status/1609470977494089728

Merci d’avoir suivi et soutenu de près ou de loin ma dixième année de streaming sur Twitch (et ma 20ème de production de contenu divers sur L’INTERNET) !

2023. 2, 0, 2, 3. Alors qu’est-ce qu’on attend ?

Quel baratineur ce Melon Mux

Je vous avais déjà parlé de mes projets l’été dernier, forcément il y en a d’inachevés et des nouveaux ; je vais tenter de continuer à faire mentir le motto de ma bio Twitter (ou Mastodon, lol) encore une fois ! (« brilliantly unachieved numerous stuff in various fields for some decades »)

Cette année 2023 sera probablement très différente niveau stream et blog, fin de “la récrée”, vu que je dois retrouver cette chose appelée “travail qui fait rentrer des sous” vraiment au plus vite (dans le développement web). Je me suis effectivement fait plaisir en 2022 à essayer de faire des streams toujours propres (en concrétisant pas mal d’idées d’overlays) et ensuite bien enrobés (les miniatures de replays aux titres débiles et leurs textes, les tweets, etc) qui se distinguent un peu de “la masse“, ce qui prend un temps déraisonnable quand on met tout bout à bout (le combo ultime ayant été Inktober avec en plus de ça les dessins à poster partout, les articles ici sur le site, la tier list…)

On est facilement parfois sur un ratio temps de “stream + à côtés” de 2/3 pour 1/3 (et plus on produit de contenu, plus on a d’à côtés potentiels, et donc moins je stream ou dessine par exemple) ce qui à mon niveau d’audience n’est que pour pure satisfaction personnelle de faire plus pro que les pros, voire par OCD, haha (et évidemment pour les “1,5 personnes” qui lisent mes articles jusqu’à ce paragraphe). Je vais donc refaire plus simple, et moins “présentable”, pour me concentrer sur le contenu, le retour de la “Il est 4H…” way of life, à l’ancienne !

Les priorités !

  1. J’espère arriver à enfin faire ça en stream, mais tant que je n’ai pas trouvé de job, je voudrais enfin avancer sur mon mini-projet de site web, afin d’exploiter les connaissances de ma formation de développeur de 2021, et me refaire un portfolio digne d’intérêt, ça peut aider. C’est censé prendre la forme d’un site pour gérer une collection (de jeux par exemple, j’appelle ça “gamesLog” pour le moment, haha). Et également faire quelques cours pour apprendre des nouveaux trucs, qui pour l’instant me ferment les portes de pas mal d’offres d’emplois.
  2. Prolonger le concept d’Inktober mais sur l’année, avec un dessin à l’encre par semaine (en moyenne) selon une liste de thèmes. J’ai pas mal réfléchi à comment m’y prendre ces dernières semaines, ça sera donc dans un univers dont j’ai posés quelques bases évasives, avec un groupe de persos pour l’instant assez restreint (un peu plus développé et varié que pour “mini-Pepper” d’Inktober 2022), mais que j’espère au fur et à mesure développer au fil des artworks, avec l’objectif d’avoir un éventail de trucs que j’ai envie de dessiner que je pourrai incorporer (des décors, des robots, des animaux, etc). Et si ça abouti à quelque chose de sympa au fil du temps, pourquoi pas s’en servir comme base d’une BD ou d’un “vrai projet” plus tard ; le but premier reste toujours de m’améliorer en dessin et à l’encrage grace au fait d’être “focus” en stream, avec un sujet motivant.
  3. Fêter mes 10 ans de streaming sur Twitch ! J’ai pas réussi à être prêt à l’heure (août 2022, oups), puis j’ai commencé à avoir trop d’idées, puis y’a eu la fin d’année, pas idéal, donc ça sera WHEN IT’S READY et que les gens sont dispo. Et tout ça pour un seul stream ?
  4. Finir Kubo Magazine ! Je vous l’avais évoqué en stream j’ai enfin scénarisé, voire storyboardé toutes les BD qui sont prévues dedans, le redraw de Talli m’a bien motivé, donc “y’a plus qu’à” ! Je ne peux pas faire encore attendre mes Drummonds
  5. Poursuivre ma série d’articles a Life in Games avec l’espoir d’entamer les consoles du millénaire actuel. J’ai déjà assez de brouillons écrits pour faire trois, voire quatre articles, mais ils sont étalés sur plusieurs supports et y’a encore pas mal à faire pour aboutir à des articles digestes qui sont sympa à lire (j’ai un peu l’impression là d’être George R. R. Martin (version Marque Repère) et ses rapports d’état d’avancement de The Winds of Winter. Lui aussi tout le monde s’en fout finalement, mais dans son cas c’est parce qu’au bout de 11 ans d’attente, tout le monde à lâché l’affaire -mais pas moi *snif*-).
  6. La suite évidemment des SubberZ’iNK, pour le plaisir du tirage au sort (allez, aussi un peu de dessiner). Le troisième event sera réalisé en stream le 7 janvier, BI ZERRE PLIZ PIPOLES !!
Non, c’est bon, ça ne m’interesse pas !

S’il me reste du temps…

  • Faire un chrono que j’estime correct (sub 1 5 0 ?) sur le speedrun de Yoshi’s Island (any% Warpless) ! Il me reste la moitié du jeu à étudier pour rafraîchir mes connaissances avec les strats actuelles, et puis, bah, faut runner quoi !
  • Pareil selon l’envie avec Aladdin Super Famicom (Rugless, Hoverless, officiellement Capeless comme vous le sentez). Toujours ces deux $%@§#& de jeux, oui je sais !
  • Quelques jeux vidéo courts en stream (j’ai déjà Return to Monkey Island à terminer) comme le jeu Marsupilami, et quelques jeux hors stream (j’avais commencé Xenoblade 3 à sa sortie, il paraît), 2023 c’est le prochain Zelda aussi…
  • Des streams “démo de jeux” thématiques comme j’ai pu le faire avec le N64 Switch Online, ou la PC-Engine mini, où je découvre ou présente tous les jeux du support. J’ai en stock la Mega Drive mini et la SNES mini, mais sais-t-on jamais, je peux avoir un mois de Xbox Game Pass bonus impromptu et faire le tour de ce qui est proposé à ce moment ^^
  • Un nouvel habillage de stream dynamique et dessiné / animé par moi-même. J’ai déjà les brouillons depuis 2021 je crois, mais j’avoue que le fait que mon ami PC-kun galère avec mon layout “historique” sur lequel j’ai passé si longtemps et que j’ai tant fait évolué au fil des années, m’avait fait mettre cette idée de côté. L’idée c’est aussi de trouver une solution qui soulage OBS Studio, on verra selon une irrépressible envie, rien ne presse, mes overlays “léger” que j’ai fait cette année me conviennent pour l’instant.
  • Des commissions ? Ayant beaucoup de projets perso (qui végètent, genre mes emotes Twitch à terminer, haha), et me cherchant toujours un “nouveau style”, je ne me sens pas forcément légitime actuellement pour produire des trucs pour des gens, mais si ça intéresse quelques personnes, pourquoi pas ?

Voilà pour les objectifs principaux, à caser évidemment entre : passer du temps avec Pepper, prendre soin des Poupoux (Plue & Kubo), vendre des tas de trucs, s’occuper des courses, du ménage et cie, “réseauter” plus hors Twitter (euheuheuuuuh… Instagram, euheuheuuuuh…), continuer de TRIER / CLASSER / RANGER à la maison et dans mes données, des rendez-vous de santé qu’il faudrait que je prenne un jour, refaire vraiment du sport, lancer la “4H CORP.” être un winner de la life et gagner le jackpot, revoir mes amis avant qu’ils ne fassent valoir leur droit à l’oubli… et… DORMIR PLUS DE 4H PAR NUIT (LOL).

Mux VS Life.

R.I.P. in peace d’avance. On se tient au jus…

J’espère en tout cas continuer à m’amuser et à vous amuser en 2023, à l’écrit, en dessin ou en vidéo !

*FIN DE L’INDIGESTION TEXTUELLE*

Read-me: Talli, Fille de la Lune [BD]

Voilà “read-me”, une nouvelle petite série d’articles sur mes dernières lectures d’intérêt (ou pas ?), ainsi que sur quelques classiques personnels !

Talli, Fille de la Lune (tome 1)

Talli, Fille de la Lune est une bande dessinée française d’aventure de type manga, réalisée par Sourya (Freaks’ Squeele Rouge, histoires courtes pour Doggybags…), dont trois volumes sont parus chez l’éditeur Ankama. La suite est en cours de réalisation, et à l’heure actuelle publiée gratuitement sur le web, l’auteur faisant appel au financement participatif via Patreon pour continuer l’avancement du projet, prévu en cinq tomes, avec des contreparties pour obtenir notamment des cartes bonus à l’aquarelle ou encore des crayonnés des futures planches.

L’histoire raconte la fuite de Talli qui doit partir en exil forcé du château de son père adoptif, accompagnée du fidèle chevalier Alan. Pour échapper à leurs poursuivants ils feront la rencontre des énigmatiques marchands ambulants Pavel et Lelo, qui, moyennant récompense, les accompagneront pour avancer sur les traces des origines magiques de Talli, tout en faisant profil bas pour se défaire des sbires de Lord Ulric. Mais le secret de Talli, sera source de bien des déconvenues au fil de ce voyage.

Talli, Fille de la Lune (tome 1)

L’aventure, où l’on suit les péripéties d’une petite équipe de personnages, parlera particulièrement aux fans de J-RPG (jeux de rôles japonais tels Dragon Quest, Chrono Trigger, Suikoden, etc), par son mélange de voyage, de combats et de scènes de vie. Chacun des membres du groupe ayant des traits de caractère bien marqués, permettant à la fois de nombreuses petites scénettes amusantes comme des moments d’émotion. Le rythme de l’histoire est des plus fluides et agréable, et on sent naturellement au fil du récit le dévoilement d’enjeux de plus en plus importants qui donnent toujours envie d’en savoir plus.

Une “carte magique” colorée à l’aquarelle.

Les dessins sont à la fois typés “manga” avec des influences assez 90’s, mais avec une identité propre, et surtout un réel talent pour rendre le tout très vivant, fourmillant de détails dans les décors et dans le design des personnages. Le procédé de travail de Sourya sur Talli est d’ailleurs très intéressant, car après avoir réalisé les crayonnés sur ordinateur, il réalise l’encrage à la plume, pour un effet inimitable et très organique ; bien mis en valeur par une édition au format plus grand que la norme classique des mangas, sur un papier de qualité.

Vous l’aurez compris, c’est une oeuvre que j’adore, le genre de BD que j’aurais moi-même aimé faire, qui en l’occurence dépasse les propres aspirations que j’ai pu avoir plus jeune, et c’est d’ailleurs un vrai plaisir et une source de motivation de pouvoir être spectateur de ce processus via ses streams Twitch !

Crayonné du tome 4.

P.S. : J’ai participé au redraw du premier chapitre et aussi du deuxième, où chaque page est redessinée par un artiste différent ^^

a Life in Games (partie #7.1) “La Péstécheune”

Cet article fait partie d’une série où je parle de tous les jeux auxquels j’ai joué dans ma vie ! C’est mon avis et je le partage… avec des anecdotes amusantes ! [ SOMMAIRE ]

PlayStation

Je faisais partie de ceux qui avaient attendu la Nintendo “Ultra” 64, et ainsi, même si j’ai eu l’occasion d’y jouer souvent chez mes amis tous convertis à Sony, je n’ai décidé de prendre la PlayStation, ma première console non-Nintendo, qu’assez tardivement, en 1999, pour des raisons malhonnêtes ! Oui, un mec de ma classe avait un graveur et un kit de soudure… Finalement, j’ai eu autant de jeux officiels que “non officiels”, mais moi qui dénigrais cette console, je ne pouvais pas passer à côté d’un tel déluge de grands jeux.

Resident Evil

Mais au fait, c’est qui ce blair’ ?

Je n’allais pas acheter la console sans jeux tout de même, j’en ai donc pris un pas cher du tout, en version platinum, et pas le plus moisi… Il faut savoir que je fuis les trucs d’horreur en général, même si à l’époque je n’en étais pas si conscient que ça car le genre était moins répandu que maintenant, je ne sais donc plus quelle logique m’a entraîné à choisir le premier RE (les magazines sûrement). Cependant c’est un jeu qui m’a bien marqué, auquel j’ai pas mal joué (sans jamais arriver à la finir, sûrement à cause des puzzles, haha), avec ses nombreux moments cultes. À commencer par cette intro de série Z “NO DON’T GOOO !!!”, citation que j’utilise encore souvent.

En tant que pionnier du genre, il était forcément difficile de ne pas avoir été marqué par ses chargements habilement déguisés en ouvertures de portes à la première personne, ou encore certaines salles du fameux manoir de Raccoon City aux angles de vue, à l’architecture ou aux jump scares jamais vus avant pour un néophyte comme moi. Quant aux fameux “UNE ARMURE GRAVÉE”…

SoulBlade

Connu en tant que SoulEdge au Japon et en arcade, c’était “Tekken avec des armes”, et l’épisode 0 de la série SoulCalibur. J’avais vu un extrait du jeu sur une cassette vidéo de promo du magazine Player One et avais été assez soufflé, alors que j’étais assez peu intéressé par les jeux de combat auparavant (un peu de Street Fighter et DBZ, également du Tekken chez des copains), l’univers médiéval japonais m’attirant peut-être particulièrement ? Dès que j’ai eu la console de Sony, je me suis donc tourné vers SoulBlade, et passée l’intro en CGI incroyable de dynamisme à sa musique mythique, le jeu m’a vraiment happé.

La dizaine de persos était trop classe, les styles de combat vraiment variés, la bande son superbe avec des thèmes puissants. J’aimais aussi beaucoup le système de ring out et la variété des arènes, avec un sens général du détail poussé (celle avec les bambous, celle en mouvement sur la rivière, celle de Rock avec les hautes herbes…). Je me suis vite fixé sur un personnage, Li-Long et ses nunchakus, qui avait vraiment un style différent de tout ce à quoi j’avais pu jouer auparavant. La particularité du jeu était d’avoir un vrai mode solo, avec la présence du mode Edge Master, où l’histoire du perso choisi était développée au fil des combats et des déplacements sur une carte, des combats sous forme de défis avec des conditions particulières, et un mode qui permettait de débloquer plein de nouvelles armes !

Le passage à SoulCalibur fut une nouvelle claque (passée l’absence de mon main alors que tous les autres persos ont été gardé, Mario Kart 64 style…), mais je porte toujours en haute estime cet épisode fondateur.

L’intro fabuleuse du jeu, sorte d’AMV puissance 1000, donnant subtilement un background aux persos.

Driver

J’avais connu le jeu grâce à sa démo, et été vite conquis, m’empressant de prendre le jeu complet, qui offrait d’entrée un petit test de conduite avancée. Avec ses grandes villes américaines ouvertes et du trafic, une conduite des voitures fun (le poids et l’inertie des muscle car disponibles étant assez avant-gardistes) et une atmosphère réussie, cela préfigurait probablement de ma future grande histoire avec les GTA 3D, ou même les jeux comme Forza Horizon de conduite ouverte pure, Driver n’ayant pas de phases de gameplay piétonnes. La ville la plus fun était sûrement San Francisco, rien que pour ses dénivelés de dingue, et son ambiance bien différente de nuit.

Je pense avoir terminé le jeu grâce à des cheat codes, c’était vraiment pas facile sur la fin, cependant le vrai plaisir du jeu pour moi était de se balader librement (avec le code sans infractions de conduite pour rouler comme un dingue) et provoquer quelques courses-poursuites avec la police, complètement kamikaze. Cela dit cette liberté avait un prix, celui des chargements les plus longs et agaçants (la barre qui se remplit et se bloque à 90%) qu’on pouvait endurer à l’époque. J’avais ensuite bavé sur sa suite avec des villes ayant autre chose que des virages à angle droit, mais les mauvaises notes et la sortie relativement tardive m’en ont dissuadé…

Je vais vous enseigner comment tourner. Il faut qu’ce soit rapide, précis, efficace.

Ape Escape

J’avais d’abord joué au jeu chez mon meilleur ami, qui avait eu la manette DualShock, indispensable pour y jouer, et j’avais déjà bien accroché au jeu. Mais j’ai véritablement développé une passion pour cette série quand j’ai fini par l’avoir : le jeu est déjà excellent et accrocheur dans son concept et j’y reviendrais, mais c’est en premier pour la soundtrack de Soichi Terada que ce jeu m’a soufflé, à une époque où je découvrais la musique électronique. Ce fut probablement ma première rencontre avec le drum & bass, mais en plus une OST 100% DnB pour un plateformer tout mignon, quelle idée géniale ; et surtout des compos tellement dingues que je l’écoute encore et toujours (*), la balançant régulièrement en intro de stream, entre autres !

Mais revenons au jeu, qui en lui-même est également unique en son genre, puisqu’il mobilise les deux sticks analogiques, un pour les déplacements et l’autre pour utiliser les nombreux items, en visant autour du personnage (Spike, ou Kakeru en japonais), des raccourcis pour switcher entre les objets se plaçant sur les boutons principaux, et le saut avec les boutons de tranche.

Mon bro m’avait fait un dessin pour habiller mon stream du jeu en 2012 💕

Le but d’Ape Escape est d’attraper des singes échappés d’un zoo, et de vaincre leur chef Specter, qui les a dôté d’abilités propres ; on devra ainsi approcher chacun d’entre eux d’une certaine manière, un radar nous donnant des informations sur chaque cible et leur personnalité souvent loufoque. Pour cela, le filet sera l’arme principale, mais tout un tas de gadgets viennent se greffer en plus, comme un cerceau de vitesse, des pales pour s’envoler tel un hélicoptère ou même une voiture radiocommandée. Certains passages en véhicules demandent aussi de la coordination en utilisant les deux stick analogiques !

Le jeu est très varié et regorge de trouvailles de gameplay et de particularités, qui en font un incontournable du genre, malgré ses fragilités techniques (on peut voir à travers les murs en vue subjective, haha) bien vite oubliées par un excellent design. Le jeu était aussi totalement doublé en français, dans un style nanardesque réussi (les fans d’anime y joueront en japonais).

(*) Et pour un peu de fraîcheur, il existe un très ébourriffant mix des musiques de la série par le DJ Dedeco ^^

Un de mes morceaux préférés…
…et un autre ^^

ISS Pro Evolution

J’étais déjà fan d’International Superstar Soccer 98 sur N64, mais il y avait en fait deux studios concurrents chez Konami, et le discret KCET tokyoïte lâcha un beau jour un épisode d’ISS révolutionnaire sur PlayStation qui pourtant ne payait pas de mine. Suite du déjà remarquable ISS Pro 98 (et son souci du détail comme le debut de calvitie permettant de reconnaître Zidane !) sur lequel il s’appuie, ISS Pro Evolution (l’équivalent de World Soccer : Jikkyō Winning Eleven 4 au Japon) allait encore plus loin pour atteindre des sensations de maîtrise du ballon et des déplacements encore jamais vus avant, avec un moteur physique, des animations et un rythme de jeu qui donnaient une impression de réalisme, reléguant tout le reste dans la catégorie jeu d’arcade.

On passait évidemment sa vie à renommer tous les joueurs…

De l’absence comique des vrais noms, aux commentaires français inoubliables de répétitivité (“un tir plein d’autorité”, “bien tenté, mais c’est à côté”, etc), en passant par la passe en profondeur surpuissante, les bons souvenirs en solo (la Master League où on pouvait améliorer son équipe au fil des saisons) comme entre potes sont légion (mon pote trop fort qui rendit invincible et célèbre la Chine aux stats minables avec le trio magique “Lee Boon”, “Hi Haoden” et “Ma Mingya”). Le jeu de foot (PES en tête) a fait du chemin depuis cela dit, aussi laid qu’on puisse trouver le jeu maintenant, on ne pourra jamais dire non à une petite partie de cet épisode révélation.

Destruction Derby

J’ai de base été plus attiré par les jeux de course qui offraient des sensations, tel Colin McRae Rally 2.0, plus que ceux qui cherchaient la simulation de conduite la plus poussée, alors imaginez un jeu où on peut complètement détruire les bagnoles (ironiquement de nos jours je joue à Forza Horizon en désactivant les dégâts visuels et m’amuse comme un fou à “survivre” dans Dirt Rally 2.0 et sa conduite demandant une précision impitoyable). Destruction Derby offrait plusieurs styles d’épreuves : les courses de stock car en circuit fermé (avec parfois des “carrefours”…), et le fameux demolition derby qui vous jette dans une arène pleine d’autres voitures. Le jeu ne brillait pas par ses graphismes, mais, développé par la même équipe qui fera Driver plus tard, était fun à jouer ; je préférais d’ailleurs plutôt les courses à la bataille générale, car quoi de plus amusant que de bloquer tout le monde pour créer des carambolages monstre ?

Notez la localisation des dégâts en bas à droite.

MicroMachines V3

J’étais totalement passé à côté des précédents épisodes sur consoles 16-bits, mon meilleur pote à cette époque a eu ce jeu, et on a vraiment passé d’excellents moments dessus ! L’habillage du jeu était déjà très fun, avec son menu en 3D isométrique qui nous faisait suivre une petite voiture au gré des options choisies, mais aussi ses personnages caricaturaux mais marquants (“YOU RIIIGHT, MAAAN…”).

Le jeu reprenait évidemment le principe du jeu de voitures miniatures dans des décors grandeur nature, tout en apportant un côté plus réaliste avec les décors en 3D, et impressionnant en faisant varier les angles de caméras selon les zones du circuit. La lisibilité était donc plus aléatoire qu’avec la vue de haut fixe, certaines rotations de caméra provoquaient de fatales injustices, mais le fun était tout de même omniprésent, la présence d’armes pouvant pimenter les courses jusqu’à cinq.

Le bon goût caractéristique de l’époque…
Bon, très bien ! J’vais tout vous dire….

Medievil

Conquis par la démo, j’ai vraiment adoré ce jeu de plate-forme / action assez unique en son genre. La maniabilité un peu imprécise et les collisions un peu brusques, les graphismes assez dépouillés. L’univers du jeu entre magie et halloween, peuplé de morts-marrants et autres épouvantails menaçant et citrouilles tueuses est incroyable, le héros Sir Daniel Fortesque ridiculement charismatique, et surtout le doublage français exceptionnel. Le système de progression du jeu était également prenant, le gain d’XP se faisant crucial, les nombreux niveaux disposés sur une belle carte en 2D créant le liant imaginatif idéal malgré les limites techniques de l’époque, avec l’impression d’un monde entier et cohérent.

Les premiers concepts de Dan !

Final Fantasy VIII

J’ai vu des amis jouer au VII mais sans forcément avoir envie de m’y mettre, mais finalement je me suis retrouvé à vouloir jouer à Final Fantasy VIII un peu par hasard. Par quoi commencer ? C’est encore maintenant mon “FF préféré” ; même si je les aime bien, je ne suis pourtant pas fan absolu des persos qui m’ont plus marqué pour leurs traits de caractère exaspérants (“whatever………..”), ni du scénario (même si j’avais vraiment aimé les phases en parallèle avec Laguna). Le jeu me donne juste un feeling familier et agréable notamment pour ses environnements qui ont une identité architecturale incroyable, appuyés par une bande son folle dont je ne me lasserai probablement jamais ; le système de combat m’ayant également plu, par son accessibilité (alors que j’ai dû assez mal l’exploiter). Le fait que ce soit aussi mon vrai premier RPG au tour par tour doit expliquer aussi beaucoup de choses, et je dois aimer irrationnellement les défauts de ce jeu… comme on peut aimer quelqu’un ?

Un monde à part…

Need For Speed III : Hot Pursuit

Ce NFS fut ma première approche de la série, n’ayant pas touché aux précédents opus, et j’ai très vite accroché à ce bon gros jeu de caisse arcade mettant l’accent sur les sensations de vitesse, dont le roster de voitures comprenait parmi ce qu’il y avait de mieux à l’époque en termes de supercars (Lamborghini Diablo SV & Countach, Chevrolet Corvette, Ferrari 355, etc), et qui faisait intervenir la police dans l’équation dans le mode poursuite.

Les circuits, qui avaient des raccourcis et embranchements, situés dans des destinations classiques mais variées étaient un des points fort, par leur track design. Mais ce qui rendait l’expérience vraiment grisante, c’était tout l’aspect musical du jeu, avec parmi les morceaux les plus inoubliables des compositeurs d’Electronic Arts de l’époque tels Rom Di Prisco ou Saki Kaskas, entre bon vieux rock dynamique, metal et trance. Un jeu qui portait parfaitement son nom !

Morceau fleuve évolutif de presque huit minutes du regretté Saki Kaskas, mon “favori personnel” 😭

NBA Live 99

Je n’avais jamais touché à un jeu de basket avant ça, sauf si on considère comme tel quelques parties de NBA Jam chez des potes, et ne m’intéressait pas non plus à la discipline. Mais ayant eu à la maison en cette période le bouquet de chaînes par satellite de TPS, je me suis mis à pas mal regarder les chaînes de sports diverses et variées, et donc m’intéresser à la NBA ! Logique donc de tenter le jeu phare du genre de l’époque, avant l’arrivée sur Dreamcast de la toute-puissante série NBA 2K de Visual Concepts. Les sensations de jeu étaient sommaires et le gameplay très “jeu vidéo”, mais on avait quand même bien l’impression de jouer de vrais matches de basket, bien aidé par tout l’arsenal de licences officielles, EA Sports oblige. De bons souvenirs !

On s’y croivait, à l’époque.

Avant la suite tant attendue, n’hésitez pas à partager vos souvenirs PSOne dans les commentaires !