a Life in Games (partie #2) “La Nitendo”

Cet article fait partie d’une série où je parle de tous les jeux auxquels j’ai joué dans ma vie ! C’est mon avis et je le partage… avec des anecdotes amusantes ! [ SOMMAIRE ]

Nintendo Entertainement System

Je jouais déjà aux jeux vidéo avant d’avoir la NES, mais ce fut ma toute première console, évidemment une étape importante de G@M3Rz ! J’ai eu assez peu de jeux sur cette console, qui était déjà en milieu de vie vers fin 1990, et puis j’étais quand même bien jeune après tout, je ne pouvais pas passer tout mon temps libre devant la télé, sachant qu’on avait qu’une seule TV à la base. Mon père a ensuite récupéré je ne sais où une télé antique sans télécommande avec des boutons qui se tournent, à l’écran bombé qui bave et des bords bien arrondis déformants, mais plutôt grande quand même ! The True NES Experience.

Teenage Mutant Hero Turtles (1989)

Mon premier jeu console ! J’avais 6 ans environ, j’étais fan absolu des Tortues Ninja, et je ne connaissais pas encore Mario. Ce fut donc le premier jeu que mes parents m’ont offert. J’aimais déjà les jeux vidéo, mais je ne sais même plus pourquoi je voulais tant une NES à ce Noël ? Les copains qui en parlaient ? La boîte de la console avec mes mutants ninja verts adorés (j’ai encore un flash de la voir trôner au milieu d’un rayon en magasin) ? Bref, quel jeu de con, ahahah ! Toi petite victime du marketing, tu vas pleurer du mutagen ! Un jeu d’une difficulté à tendance injuste. Mon père m’ayant de plus traumatisé en me disant que je devais le terminer pour en avoir un autre. La plaie, mon existence était liée à cette misérable cartouche maléfique. Il devait d’ailleurs souvent lui-même me passer le niveau du barrage sous-marin pour que j’arrête de chouiner et entendre le “tididididi” strident charactéristique du manque de vie des tortues. Reste que les musiques étaient géniales et que je le relance parfois par défi (je suis toujours mauvais, niveau papa).
N.B. : Ninja a été remplacé par Hero en Europe pour cause de censure contre les ninjas à l’image “violente” à l’époque

Ça ne se passait jamais comme cela…

Super Mario Bros. 3

Mon père, grand acheteur de magazines s’il en est, m’avait pris un jour le premier numéro de Nintendo Player. Il fallut donc assez peu de temps pour que je découvre l’existence de Mario. Non, on ne nait pas en connaissant Mickey et Mario. Un copain m’avait prêté son Super Mario Bros., que j’ai évidemment kiffé (c’était dur aussi bordel) en échange de mon TMNT. Je lui ai filé la boîte avec, qui est revenue en charpie… voilà peut-être l’origine de ma maniaquerie anti-prêt et anti-poussière de conservateur de musée, haha. Et donc, il me fallait désormais le “Mario 3” surexposé en magazines : le plus grand jeu du monde. Je me souviens encore très bien être allé au magasin avec mon papa, qui en a profité pour voler deux peluches… (pas bien). SMB3 devint alors un modèle, une référence, je dessinais même des niveaux inventés du jeu, des ennemis, créa le fameux “Super Bucho”, un bonhomme rouge avec des cornes, qui saute sur ses ennemis. Avec le recul je lui préfère sa suite, voire Super Mario USA pour sa faune (les Shyguys !), ça reste cela dit un jeu que j’adore relancer, un sommet du genre.

“Combattez des monstres et des petits patrons !”

DuckTales

Capcom à son meilleur, une licence que j’adore, avec sa bande son mémorable, un design bien foutu et un plaisir de jeu très accessible. Puis surtout c’est le PREMIER JEU QUE J’AI FINI ! Eh oui, il y avait un mode facile, merci, merci ! Dommage que j’aie dû attendre 25 ans pour acheter le 2, j’aurais tellement kiffé à l’époque…

Teenage Mutant Hero Turtles II : The Arcade Game

Un choix de jeu très original NES’ce pas ? L’adaptation console du premier beat’em up sur borne d’arcade, qui est à mon sens une belle réussite, un jeu bien plus accessible et agréable à parcourir que le premier TMNT console, avec des musiques de l’arcade remixées en 8-bit avec soin (je les préfère d’ailleurs, de très belles lignes de basse). On choisit sa tortue (Donatello évidemment) et on tape sur tout ce qui bouge. Et le must c’est qu’on peut jouer à deux en même temps ! Le premier truc qui m’a fait me rouler par terre de désir, c’est évidemment l’illustration de couverture, qui déchire la boîte ! Un choix encore recommandable de nos jours !

J’avais le poster dans ma chambre !

Un grand jeu de mort ! J’ai fait mes premiers pas dans la série avec cet épisode, et j’aurais pu m’en arrêter là. Le jeu était stylé, j’avais trop envie d’avancer, j’avais la soluce complète en magazine, mais rien à faire, je me faisais torpiller en 10 minutes, retour case départ, et puis je comprenais rien à l’anglais alors que le jeu était “bavard”. Un petit traumatisme personnel. Trop tôt, trop vite !

Voilà pour le moment, n’hésitez pas à partager vos expériences vidéoludiques de l’époque en commentaires avant d’attaquer la suite qui aborde la formidable SNES !