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2023 : ouais, et après ? (by Mux)

Cette année, plus stable que la précédente maintenant qu’on est bien installés ici avec Pepper, fut vraiment à double face : à la fois très positive en terme de productivité, avec évidemment le projet de dessin Weekl’iNK qui m’a occupé la majorité de mon temps en stream ; à la fois une période très négative au niveau mental (après une longue période sans pouvoir voir de monde, et en lien, la situation pro sans issue apparente) où j’ai vraiment tout laissé tomber… surmontée par le vélo, Pepper & mes poupoux 🐺 🐰, et aussi Zelda TOTK, haha. Globalement, s’il y a une tonne de choses que je n’ai pas eu le temps de faire, j’ai vraiment eu l’impression d’utiliser mes journées à 100% (si ce n’est plus, vu que je ne dors pas assez 🦝), y compris dans ma phase dépressive, et de ne plus avoir l’occasion salvatrice de m’ennuyer un peu.

“Et puis quoi encore… Le retour en force des flux RSS ?!”

Même si ça me prend encore trop de temps, j’ai réussi à diminuer sensiblement les “trucs invisibles du streaming”, en écrivant moins de tartines sous mes replays ou en lâchant globalement l’affaire sur les réseaux sociaux. J’avais déjà perdu le “réflexe” de tweeter depuis quelques années, ne faisant quasiment plus que de la communication et du partage sur mon contenu, mais la saga Twitter, les IA et consort m’ont fait largement laisser encore plus tomber tout ça pour centraliser un maximum sur ce site perdu sur la toile. Ça n’aidera pas à amener de nouvelles personnes à suivre ce que je fais, mais si cette année aura servi à quelque chose, c’est de plutôt faire davantage les choses pour moi, avec des objectifs perso, au lieu de vouloir rendre les choses avant tout attrayantes en espérant que ça plaise ^^’

What have I done…

Revenons sur ce que je retiens de ce que j’ai produit cette année, avant de parler de mes souhaits pour 2024 !

✒️ 20 illustrations A4 à l’encre

Mon projet artistique Weekl’iNK, motivant, m’ayant enfin permis de prendre mon temps sur des idées à moi, qui a évolué en cours de route, où j’ai développé un univers original sympa, progressé je pense sur pas mal de points et streamé aux alentours de 300 heures de dessin !

🖋️ Le challenge Inktober 2023 rempli

Une illustration encrée avec chaque jour un nouveau personnage, pour un résultat sous forme de poster qui me plaît beaucoup. Cela m’a bien moins absorbé de temps que les années précédentes, et j’ai été bien plus régulier ! Défi rempli. J’ai aussi fait Inkteubé 2023 #ForeverAlone

⌨️ La page d’accueil / portfolio MuxerZ.fr faite de A à Z

Si je n’ai pas fait grand chose niveau développement web malheureusement, j’ai quand même codé et designé l’accueil de mon site, regroupant portfolio et liens vers mes différents profils et actualité, même si je n’ai pas eu encore le temps de concrétiser toutes mes idées ^^’

👾 Quelques nouveaux souvenirs de GAMER

Un seul nouvel article pour la PS1, j’ai pas mal écrit pour d’autres consoles, mais pas encore publié ! Et il y a maintenant un index par jeu si vous voulez “picorer” !

🎨 La suite (et fin ?) de SubberZ’iNK

Deux illustrations sympas pour remercier mes abonnés, concept désormais en longue pause pour gagner un peu de temps pour d’autres choses.

💬 Le deuxième redraw de Talli

Une nouvelle planche refaite à ma façon, totalement au numérique, du tome 1 de Talli, le manga de Sourya ! Je n’ai pas eu le temps de participer au troisième redraw en revanche ^^’

🛸 Tout Tears of the Kingdom en vidéo (presque)

Plus de 200h d’exploration, avec un grand S, pour silence. Un jeu sorti au bon moment pour m’évader un peu de mes soucis. J’ai aussi kiffé faire des miniatures de vidéos se voulant stylées. Et j’ai également vraiment fini Breath of the Wild !

Et évidemment beaucoup de vélo (1032km en 6 mois) ou encore le 100% de Super Mario Bros. Wonder

Une nouvelle fois, merci d’avoir suivi mes “contenus”, malgré l’orientation désormais 3/4 (voire plus) dessin de mes streams Twitch peut-être moins fun pour vous, et avec le merdier improbable niveau réseaux sociaux.

400 milliards d’internautes, mais plus beaucoup de vrais gens sur Internet en 2023… #IA #bots #dogs

2024, je sais pas où je vais, mais j’y vais !

On pourrait reprendre de larges pans de l’article bilan de l’année dernière, tant rien ne s’est vraiment déroulé comme prévu en 2023, haha. Mais reformulons au moins les priorités semi-absolues !

  1. Toujours le mini-projet dit gamesLog de site web de collection de jeux pour me remettre dans le bain professionnellement, mais avant, revoir mes connaissances et faire de nouvelles formations. Notamment sur WordPress pour enfin coder un thème perso pour iNK au lieu de bricoler l’actuel.
  2. La suite de Weekl’iNK 2023 évidemment, qui va évoluer dans son fond mais pas dans sa forme, ou l’inverse ? Cela va s’appeler Monthl’iNK 2024, moins d’illustrations prévues, mais plus de dessins et de recherches / études pour m’améliorer plus efficacement !
  3. Poursuivre le vélo, ce qui m’a fait remonter la pente (lol, humour) en 2023 avec TOTK. Le point commun : le dépaysement après des années “enfermés”. Je plafonne clairement avec mon vélo actuel, un VTT lourd des années 90 et avec des braquets assez faibles, mais cela dit très pratique en forêt et qui m’empêche d’aller trop vite (35 maxi sur route plate en moulinant de manière frustrante, haha). L’objectif de base qui est de rentrer dépouillé est toujours rempli, mais j’aimerais pouvoir “explorer” plus loin parfois.
  4. Avancer Kubo Magazine. Le fait de ne plus avoir Photoshop m’a freiné il est vrai, Clip Studio est bien plus basique sur les effets appliqués aux calques et polices. Mais une grande partie des pages étant des BD et ayant une tablette écran désormais, ce n’est plus une excuse valable !
  5. Plus d’articles a Life in Games, j’ai décidé d’un peu déstructurer le processus d’écriture, les articles ne sortirons plus forcément dans l’ordre chronologique des consoles que j’ai eu, ça évitera à certain articles presque complet de sommeiller en brouillon pendant des mois. J’ai aussi perdu le style très “immédiat” des premiers articles, il faut que je trouve un meilleur compromis pour que ça aille plus vite ^^
  6. Du speedrun, avec Yoshi’s Island, toujours le need for grind, “any% Warpless”, you know my steez
4 0 A N S ! ! !

À côté de ça j’aimerai vraiment prendre le temps et de trouver une certaine routine / rythme que je n’ai réussi à maintenir que très peu cette année, et trouver du temps pour me débarrasser de tout ce que je dois vendre et qui prend de la place chez moi ; je vais avoir 40 ans en 2024, il serait peut être bienvenu d’enfin arriver à se séparer de trucs au lieu d’accumuler encore plus (la non-rentrée d’argent de cette année m’a aidé à me calmer, mais actuellement, je vais quand même devoir commencer à faire construire une pyramide pour tout emporter avec moi “de l’autre coté”, ahah). Je sais ce que je dois faire pour dévier de mon naturel, et j’ai envie de passer du muximalisme au minimalisme, mais n’ai toujours pas trouvé l’impulsion pour briser la force des habitudes.


Entracte musical

Les morceaux que j’ai le plus écouté en 2023 selon mon profil Last.fm !

Sébastien Léger – Extassy
Durante & HANA – Starglow
Kostya Outta – Falcon
Sebastian Sellares – Renaissance
Ebende – For Love
Jiminy Hop – Colatrix (Matter remix)

Sinon, m’occuper un peu mieux de ma santé (changer mes lunettes plus trop à ma vue notamment, au point que ça me gène désormais pour dessiner, avec un astigmatisme plus rémanent que dans GTA : Vice City sur PS2), dans ce sens également… DORMIR, et sinon pourquoi pas me couper les cheveux ? Ça fait presque 4 ans qu’ils poussent sans le moindre coup de ciseaux (depuis le premier confinement de 2020). J’ai à la fois pas envie d’y toucher, mais dès que je fais quoi que ce soit ils m’embêtent (du coup je porte ma casquette très souvent), plus une certaine nostalgie des cheveux courts… Peut être besoin de ça pour clôturer la “période creuvid” et repartir de l’avant ?

Merci beaucoup de me suivre dans ces modestes aventures, j’espère que vous pourrez concrétiser vous aussi vos projets et envie de l’année à venir !

Mon vélo a des freins [o°]PIKASNAP

En attendant qu’il cesse de pleuvoir tous les jours, que je puisse remettre le turbo au lieu de prendre deux quatre-heures par jour, voici quelques photos, prises majoritairement en forêt, lors de mes sorties sportives en Rockrider 520 (version 1997), où je ne fais pas que rouler sans profiter du décor ! Parfois je me vois contraint de freiner pour immortaliser temporairement la vue, ça peut servir pour le dessin…

Peu avant le déluge incessant, j’ai d’ailleurs changé la selle d’origine un peu basique et qui grinçait, par celle fuselée et rigide de mon vieux Rockrider 5.0 de l’an 2000, meilleure idée, tant ça améliore la “sensation de performance” (c’est un concept à moi, parce que j’ai aucun moyen de mesure pour savoir si c’est vraiment mieux, haha).

A Life in Games (partie #7.2) “La Péstécheune”

Cet article fait partie d’une série où je parle de tous les jeux auxquels j’ai joué dans ma vie ! C’est mon avis et je le partage… avec des anecdotes amusantes ! [ SOMMAIRE ]

PlayStation

Quand mes potes ont commencé a avoir la console de Sony, et que je faisais le snob qui attend la Nintendo 64 en jouant à Super Mario Kart et Yoshi’s Island, je n’aimais vraiment pas la manette classique PlayStation ! Mais pour une fois, ce n’était pas par sectarisme idiot, mais tout simplement parce qu’elle me faisait super mal aux mains au bout de quelques heures, comme si j’avais des courbatures, haha ! J’imagine que c’est simplement parce qu’à l’époque j’étais encore le petit Maxime (qui a grandi assez tardivement), parce que maintenant c’est une de mes manettes non-analogiques préférées après celle de la SNES ^^’

NHL 99

Par extension à ce que je disais précédemment, avoir les chaînes de sport sur TPS m’a également permis de voir plein de rencontres de hockey sur glace ! Et la NHL m’intéressait bien plus à l’époque que la NBA. J’ai donc sauté sur l’occasion de prendre NHL 99, toujours d’EA Sports (“tzénégaine…“), sur lequel j’ai bien accroché, même si j’ai mis du temps à comprendre quoi faire, et arriver à faire à peu près ce que je veux, haha (le moteur du jeu pouvait être capricieux et imprécis aussi, et la glace agace !).

J’avais pas le vrai jeu, j’avais dessiné une pochette n’ayant rien à voir avec la vraie sur du bristol…

Je retiendrais particulièrement les ambiances en match très bien retranscrites, encore une fois avec les licences officielles (c’était la grande époque des Sakic, Brodeur, Gretzky, Kariya et cie) qui me permettait de squatter les Colorado Avalanche, et la possibilité de jouer comme un vrai bourrin et éclater les mecs contre les vitres, qui explosaient, par pure vengeance quand je me prenais un but sans rien pouvoir faire…

Metal Gear Solid

Sans avoir la console, je me souviens de la grosse hype qui entourait déjà la sortie du jeu, et me souviens y avoir joué un peu chez la famille qui nous avait hébergé lors d’un déplacement en Angleterre, pour un match de rugby (j’ai même pas joué, j’étais malade…). Je l’ai pris en occasion un peu par défaut quand j’ai acheté mes premiers jeux PlayStation (salauds, y’avait pas la notice !), et j’ai fatalement succombé à la hype manette en main ! Je ne connaissais pas du tout les jeux précédents, ni n’avais joué aucun jeu d’infiltration je pense (sauf si la phase du château d’Ocarina of Time compte), et ce fut vraiment une très bonne découverte. Je me rappelle l’avoir trouvé visuellement extrêmement pixelisé, mais à la fois il se dégageait un vrai style visuel et une ambiance unique, qui te transporte vraiment dans son univers, comme peu de jeu auparavant, chaque zone ayant son identité propre tout en gardant une harmonie générale, bien loin de la classique succession de niveaux.

Les artworks de Yoji Shinkawa intégrés au jeu participaient aussi à l’atmosphère unique de MGS.

Le gameplay gorgé d’idées (et de secrets) en tous genre et favorisant l’expérimentation donnait vraiment la sensation d’influer directement sur le déroulement du jeu, avec son propre style. Le scénario très bavard et incroyablement développé pour l’époque m’a aussi happé, avec cette galerie de personnages mythiques, sans oublier le doublage français digne des VF de films “à l’ancienne” qui participait à rendre l’expérience inoubliable (évidemment découvrir le jeu maintenant sans les voix anglaises ou japonaises n’est peut-être pas la meilleure idée, haha). Je suis loin d’idolâtrer Hideo Kojima (j’ai fait toute la série sur Wikipédia après Snake Eater ^^’), mais quel coup de maître avec ce jeu, qui reste indémodable et probablement le plus “équilibré” de la série.

Gran Turismo 2

Mon meilleur pote fan de courses auto et de bagnoles était forcément accro au premier opus, sur lequel il me mettait la misère en VS avec sa DualShock (qu’il laissait dans la coque de maintien intérieur de la boîte, haha), comme vous le savez je préférais les jeux plus arcade, mais j’ai quand même fini par craquer sur GT2 et son contenu pléthorique sur deux CD.

Des dizaines de courses, des centaines de bagnoles de la plus ordinaire aux plus extraordinaires, et en plus des voitures de “tourisme”, le rally a été ajouté. Même si j’ai surtout squatté le mode arcade qui m’a fait découvrir la magnifique Nissan Skyline GT-R, le mode Gran Turismo a fini par m’embarquer, commençant avec une Toyota Supra Twinturbo-R ’91 vert bouteille (soyons précis), qui à force “d’améliorations”, étant à l’époque une bille en mécanique et en compréhension des réglages d’une caisse, a fini par devenir une sorte de dragster qui ne tourne plus, haha.

Le photoréalimse ! Au pixel spray.

J’ai aussi vraiment bien aimé le rally, même si ce n’était pas un vrai jeu avec des spéciales et cie, c’était largement plus crédible et fort en sensations que le sombre V-Rally sur N64 que je possédais… Le jeu impressionnait aussi par ses graphismes, même s’il me semblait un peu moins propre que le premier en terme de 3D vues ses ambitions, le rendu photoréaliste étalait la concurrence sur console, et encore plus par sa retranscription de la physique des voitures.

Il me semble aussi que c’est avec ce jeu que j’ai commencé à utiliser la caméra subjective proche du sol. The only way to the true speed.

Final Fantasy IX

Voilà un Final Fantasy qui pour moi s’est bonifié avec le temps ! Pour l’anecdote, je ne comptais pas spécialement l’acheter, car je n’étais pas si emballé que ça en voyant mon meilleur ami y jouer (et même le finir), sauf qu’en passant au pif par un Darty, au rayon jeux vidéo minuscule, il était affiché à seulement 100 francs, le mois de sa sortie ! Une erreur manifeste d’étiquetage, dont j’ai bien profité en transpirant quand même un peu en passant à la caisse.

Je ne suis pas allé vraiment loin dans le jeu à l’époque, genre vers la fin du premier CD, pas plus. J’avais tout de même été assez déçu par les musiques moins “cool” que le VII et le VIII, trop “mièvres” pour moi, alors que c’est un des aspects de la série que je préférais. Les graphismes en revanche étaient vraiment très harmonieux entre les décors et les éléments 3D, avec de belles couleurs et des lieux mémorables fourmillants de détails. Cela dit, j’avais moins accroché au système de combat et aux personnages (à part Vivi peut-être, et les mogs, coubo).

Mais le temps à fait son œuvre, je l’ai recommencé bien plus tard sur PC (en allant plus loin dans le jeu, haha) en pigeant mieux le système et m’attachant plus aux personnages, regardant aussi quelques playthrough de fans en stream, et réécouté régulièrement l’OST… Le fait que tous les Final Fantasy suivant m’aient aussi un peu “perdu”, a aussi réhabilité à mes yeux son status de grand classique du J-RPG, sublimé par sa mise en scène “théâtrale” passant par l’expressivité des sprites, parfaite pour du jeu vidéo, bien plus que des cinématiques à rallonge ou des dialogues par avatars interposés. Ce n’est toujours pas mon FF préféré, mais il se place haut dans la liste !

Tekken 2

J’ai joué la première fois au jeu lors de mon “boycott” des consoles 32-bits, chez mes potes qui étaient tous en extase et enchaînaient les parties en versus. Vers 1996, je n’avais pas encore accroché aux jeux de combat, à part m’amuser seul sur Street Fighter II Turbo, je n’ai ainsi pas vu trop d’intérêt face à ce jeu très moche, lent et baveux.

Ce n’est que des années plus tard, après que SoulBlade et même Tekken 3 sont passés par là, que j’ai récupéré le jeu, que j’ai forcément vu d’un œil nouveau ! Honnêtement il reste assez vilain à regarder, mais le gameplay est vraiment accrocheur et déjà un aboutissement de la formule originale (avant la patate de forain d’acier que fut sa suite), avec déjà un roster de personnages iconiques complet.

J’ai découvert surtout que les musiques étaient vraiment excellentes et pleines de créativité, la Namco Sound Team produit depuis toujours un travail incroyable.

Mention spéciale pour la musique de Michelle Chang ! (mon perso)

SaGa Frontier 2

Ce J-RPG que j’ai trouvé original à plus d’un titre m’a assez marqué, alors même que je ne suis pas allé si loin que ça, ni même je pense avoir compris tout le système. Cela s’explique déjà par le fait que c’est un des plus beaux jeux 2D de la console, la qualité des graphismes saute aux yeux, tout en 2D style aquarelle et manga (mis à part les arènes de combat en 3D) ; pour ne rien gâcher, de très belles musiques accompagnent ceci.

Quatre images en disent plus qu’un long discours.

Le scénario riche, situé dans un univers médiéval européen, nous emmène dans des intrigues politiques à des périodes de la vie des différents personnages ; c’est là que le titre m’a assez dérouté, ayant plutôt l’habitude de garder mes persos et le rendre le plus puissant possible de façon linéaire, ici, tout en étant paradoxalement assez libre de zapper entre les histoires, j’avais plutôt la sensation de me faire tirer par le collier afin de suivre le destin des protagonistes, et de devoir survivre aux combats, haha.

Un jeu qui s’adressait plus à une cible déjà habituée des RPG, car même si ses nombreuses qualités m’ont donné envie de m’y accrocher, avec ma modeste expérience de l’époque, j’ai fini par baisser les bras ^^’

Wipeout 2097

Wipeout, franchement, c’est un peu F-Zero sans le fun, non ? Je plaisante, détendez-vous… Mais c’est totalement ce que je pensais après avoir essayé le premier à sa sortie : tout semble fait pour vous empêcher d’aller vite, c’est aseptisé niveau ambiance, et puis les options à la Mario Kart en piste ça nuit à la pureté de la course ! Avec cette suite à laquelle j’ai joué assez tardivement, j’ai heureusement commencé à raviser mon jugement hâtif, et intégrer le fait qu’il pouvait exister plusieurs types de vision du jeu de course futuriste.

Les collisions moins pénalisantes et le fait, j’imagine, de commencer à comprendre comment piloter les engins dans ce jeu, ont probablement été les points importants de ce changement, mais j’imagine aussi qu’avec l’âge j’ai commencé à être plus sensible à l’esthétique de la série, mais surtout des musiques, ayant développé un fort attrait pour la musique électronique. C’est sûrement ce qui me lie le plus à la série maintenant, étant un grand fan des compositions de Tim “CoLD SToRAGE” Wright.

La version PS1 avait une OST avec des gros noms (The Prodigy, Underworld, Chemical Brothers, etc) mais pour les autres supports Tim Wright était le seul compositeur.

Resident Evil 2

L’exemple parfait de la suite qui veut doubler la mise : tout a été repris mais en plus grand. Les deux charismatiques nouveaux personnages Claire et Leon ayant chacun leur CD dédié, leurs aventures se déroulant en parallèle (avec un système de scénarios multiples selon que vous commenciez avec l’un, vous pouviez enchaîner avec l’autre, les événements prenant en compte ce qui s’était passé sur la première partie), le jeu s’ouvrant désormais sur la ville de Raccoon City et non plus sur le seul manoir.

“Aucun souci, on maquillera ça en accident…” ACAB
Quand tu sais pas manger tes spaghettis bolognaise sans cuillère…

Une suite un peu plus action sans toutefois trahir la formule du premier, mais blindée de “moments mémoraux”, et je dis ça du point de vue de quelqu’un qui n’a même pas été jusqu’au bout, haha. La genèse complexe du jeu a aussi longtemps fait fantasmer, avec tous les éléments parus sur la première version du jeu abandonnée (le fameux Biohazard 1.5), qui intégrait encore plus d’idées novatrices, mais le jeu qui nous a été présenté n’en reste pas moins mythique, développant de manière décisive la tentaculaire mythologie de la série.

TOCA World Touring Car

Avec ses voitures de course de tourisme bardées de sponsors et ses vrais circuits un peu austères, c’était l’anti Gran Turismo, qui pour moi fut un vrai coup de cœur ; un style plus dans l’émotion de la course que dans la perfection des trajectoires. Il n’était peut-être pas bien beau, mais les contreparties en valaient la peine : la destruction très détaillée des voitures, des intempéries, une vue cockpit très réussie pour l’époque et le support, et de nombreux concurrents sur la piste qui donnaient l’impression que le joueur existait ; un cocktail vraiment complet pour vivre des sensations de course intenses !

Les courses de nuit étaient également grisantes !

J’ai évidemment passé un certain temps à démolir le plus possible ma caisse et celles des concurrents, mais le jeu était doté d’une conduite vraiment intéressante (mais plus arcade que TOCA 2) et la sensation de vitesse grisante, j’ai ainsi surtout en mémoire des dépassements et duels à grande vitesse dans des conditions météo déplorables pour gagner le championnat !

Tony Hawk Pro Skater

THPS c’était la bonne idée, bien réalisée au bon moment. Une époque faste pour le skate entre la popularité naissante des X-games et un marketing de niche puissant et le foisonnement de nouvelles approches de la discipline au cours des 90’s ; faire ainsi un jeu de skateboard résumant un peu le tout était opportun. N’oubliant pas tout l’aspect style (les marques) et culturel (notamment musical), allié à un gameplay à la fois facile à comprendre mais difficile à maîtriser, le jeu de Neversoft ne pouvait que s’imposer.

Les environnements variés (rues de grandes villes, skatepark indoor… ) et crédibles, mais surtout plein d’objectifs plus ou moins difficiles à remplir en on fait un modèle du genre, qu’il a grandement contribué à définir. J’utilisais l’option pour assigner un bouton pour faire avancer la planche de mon Bob Burnquist, au lieu du kick automatique pour plus d’immersion. Des rumeurs se sont répandues comme quoi j’aurais détruit deux manettes à cause de ce jeu… insensé !

Tenchu 2

Je ne me rappelle plus pourquoi ni comment j’ai récupéré ce jeu, qui fut une excellente découverte. Un vrai jeu de ninja, qui demandait d’avancer avec prudence et réflexion, pour éliminer tout un tas de sbires avec classe et discrétion. Malgré son aspect technique assez peu flatteur (surtout pour un jeu sorti en 2000), l’ambiance du jeu était vraiment un point fort, retranscrivant bien l’idée qu’on pouvait se faire du Japon féodal, tout comme son level design favorisant l’expérimentation. Le gameplay et la maniabilité demandaient quand même d’être apprivoisés pour pleinement profiter de la richesse du jeu.

Il y avait plusieurs ninjas différents jouables !

J’ai l’impression de radoter un peu, mais encore une fois, ce qui m’a le plus marqué au final avec Tenchu 2, ce sont… les musiques ! Une soundtrack de Noriyuki Asakura avec des ambiances appuyées par une orchestration traditionnelle incroyable. Cela m’a aussi poussé à m’intéresser à la bande-son du premier opus, du même compositeur, qui s’avère être selon moi absolument inoubliable, avec des compositions audacieuses plus longues, qui transcendent ce qu’on attendait de la musique de jeu vidéo.

Ce n’est pas encore fini pour la PSX, comme on l’appelait. Avant la suite, laissez-vos souvenirs en commentaires !